Dans 3 jours l’Algérie sera fixée sur son dossier de candidature de la CAN-2025. Le 27 septembre 2023, le Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF) annoncera à l’issue de sa réunion statutaire le nom du pays qui abritera la CAN-2025 et peut-être 2027.
Pour rappel, l’Algérie s’est portée candidate pour organiser un des deux tournois. Des informations peu rassurantes ont fuité des couloirs de la Confédération au Caire. Elles font état de la désignation du Maroc comme pays organisateur de la CAN-2025. El Watan l’a révélé dans son édition du 12 octobre 2022 (il y a presque un an). Dans 72 heures tout le monde sera fixé sur ce chapitre.
Ce sera, après l’annonce qui sera faite à l’issue du Comex du 27 septembre prochain, de faire du côté algérien le bilan de cette opération. En cas de succès, peu probable, il faudra féliciter tous les acteurs qui ont œuvré pour cette issue heureuse.
Dans le cas contraire, il faudra tout mettre à plat et situer les responsabilités. Comprendre ce qui a manqué, ce qui n’a pas été fait ? Il ne faudra pas passer sous silence un éventuel échec.
L’Algérie a déployé de grands moyens pour arracher le feu vert de la CAF. Une demi-douzaine de stades ont été construits où rénovés selon des normes et standards haut de gamme. Des dirigeants de la FAF n’ont eu cesse de rassurer les Algériens en mettant en avant «les excellentes relations» qu’ils entretiennent avec les dignitaires de la CAF et de la FIFA réunis. A les entendre «le match était dans la poche».
Mieux, une frénésie s’est emparée de beaucoup d’entre eux au point où ils ont assimilé un sourire, une accolade de leurs hôtes lors des compétitions organisées sur notre sol en 2022 et 2023 à un acquis d’une très haute importance. Le réveil risque d’être dur le 27 septembre prochain.
Quelle que soit l’issue du vote de mercredi, des enseignements doivent être tirés pour renforcer les acquis, en cas de succès, ou chercher à savoir pourquoi il y a eu échec. La nouvelle équipe fédérale en place depuis le 21 septembre 2023 de ce bilan (positif ou négatif).
Ce n’est pas le cas de celles qui l’ont précédé et porté le projet. De toute façon, tant que la FAF n’aura pas un représentant au Comex de la CAF, elle ne pourra espérer grand-chose des enjeux qui se trament au sein de l’organe névralgique de la CAF.