Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, encore sous le choc, ne s’est pas exprimé sur son avenir. Il hésite toujours entre la démission et poursuivre sa mission pour un nouveau défi.
L’élimination amère de l’équipe nationale par le Cameroun en match barrages du Mondial 2022 continue de susciter les commentaires et analyses sur les raisons de l’échec et tenter de désigner les responsables.
Le président de la FAF a déclaré, dans une interview au quotidien arabophone El Khabar, que ni lui, ni Belmadi, ni les joueurs ne sont coupables, mais en sa qualité de président de la FAF, il reconnaît sa responsabilité d’où sa démission irrévocable.
Amara est revenu deux jours après pour annoncer son retour afin de préparer, dit-il, l’organisation d’une Assemblée générale pour entériner sa démission devant les membres de l’AG, qui l’avait porté à la tête de la Fédération.
Le débat est sérieusement lancé sur la fiabilité et la légalité de sa démarche vis-à-vis de la loi et des règlements généraux de la FAF. «Je n’ai pas officialisé ma démission auprès du secrétariat de la FAF», a-t-il affirmé.
Le désormais ancien président de la FAF endosse la responsabilité de l’élimination aux «erreurs de l’arbitre Gassama qui ont déstabilisé les joueurs». De son côté, l’entraîneur Djamel Belmadi avait affirmé en conférence de presse qu’il s’agissait «d’un problème de concentration et de lucidité» dans les ultimes secondes de la partie. Un autre élément vient amplifier le débat.
Il s’agit de la fiabilité du matériel portugais utilisé par la VAR. Amara estime qu’il y avait un problème technique lors du but de Choupo-Moting et que les images du replay sur le but du Cameroun sont arrivées trois minutes après à la VAR, ce qui n’a pas permis aux arbitres allemands de constater la faute à temps.
Chose qui ne s’est pas produite (malheureusement) lors du but de Slimani (la seule fois où la VAR est intervenue pendant tout le match). Le débat continue toujours sur les conséquences de ces erreurs sur le match et le devenir immédiat de l’arbitre Gassama, notamment lors du Mondial où il est désigné par la commission d’arbitrage de la FIFA pour officier des matches de Coupe du monde au Qatar.
Belmadi, sous le choc, Hesite encore
Il est clair que le match ne sera pas rejoué. Le Cameroun, qualifié, connaît déjà ses adversaires en phase finale de la Coupe du monde. Au lieu de berner l’opinion sportive sur l’éventualité de faire reprogrammer le match, les responsables du football doivent plutôt songer à l’avenir, surtout que les éliminatoires de la prochaine CAN sont aux portes.
La FAF doit se mettre rapidement à la légalité, avec ou sans Charaf-Eddine Amara et arrêter les objectifs à atteindre pour les prochaines échéances CAN 2023 en Côte d’Ivoire et le CHAN en Algérie, la même année.
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, encore sous le choc, ne s’est pas exprimé sur son avenir. Il hésite toujours entre la démission et de poursuivre sa mission pour un nouveau défi avec le même groupe et d’autres jeunes qui arrivent et qui sont avides de consécration.
Le chargé de la communication de la FAF, Salah Aboud, a affirmé dans une déclaration : «J’ai eu récemment une discussion avec le sélectionneur national Djamel Belmadi, il est encore sous le choc de l’élimination.
Il n’est pas encore fixé sur son avenir. Il compte d’abord faire un bilan sur les deux matches barrages, mais aussi sur les derniers évènements qui ont entouré l’équipe nationale avant de se prononcer». Amara et beaucoup d’observateurs soutiennent l’idée que Belmadi reste à la tête des Verts, alors que d’autres estiment qu’il faudrait un changement radical à tous les niveaux. L’avenir nous le dira…