Une enveloppe de 406 millions de dinars a été dégagée sur le budget de wilaya pour soutenir les opérations engagées par les communes.
Les communes de la wilaya de Boumerdès viennent de bénéficier de nouvelles subventions pour améliorer les conditions de vie des populations. D’un montant global de 406 millions de dinars, ces aides ont été dégagées sur le budget de wilaya afin de pallier au plus urgent et améliorer les conditions de vie des habitants.
Aucune commune n’a été exclue, y compris celles jouissant d’une bonne santé financière, à l’instar de Khemis El Khechna, Boumerdès, Boudouaou et Ouled Moussa où la consommation des budgets reste très faible.
Au total, 41 opérations devaient être lancées. La commune des Issers a bénéficié de 4 projets d’un montant de 23 millions de dinars. Le gros de l’enveloppe servira au revêtement des routes dégradées à Issers-ville, Bouider et la rénovation des conduites d’assainissement du village agricole Laâbid. Pour beaucoup d’habitants, l’urgence est à l’éradication du marché informel du chef-lieu devenu source de multiples désagréments pour le voisinage. Outre l’état des routes et l’amélioration urbaine, l’extension des conduites d’assainissement semble constituer une préoccupation de premier plan dans plusieurs communes.
Des projets de ce type sont prévus dans les localités de Naciria, Sidi Daoud, Maâmar (Larbatache), Kouadria (Ouled Moussa), Ben Hachelaf (Keddara), Haï Ben Djeloula (Kherrouba), etc. Les autorités ont fort à faire pour réduire le nombre de fosses septiques qui se comptent encore par milliers, aussi bien en milieu rural que dans les agglomérations semi-urbaines.
A Hammadi, 40% des foyers ne sont pas raccordés au réseau d’évacuation des eaux usées, a précisé précédemment le P/APC. A Chabet El Ameur, c’est l’état des routes qui pose problème. L’APC a eu droit à 10,6 millions pour le revêtement de certains axes à Matoussa, Imarache et le lieudit Ichaouchen. Bien d’autres routes, comme celles de Tizi Lvir et Iâzaven, nécessitent des travaux d’aménagement.
Le P/APC, M. Marmouchi, parle du lancement d’un projet de piscine incessamment et du revêtement de la route menant vers Azzouza qui se trouve dans un état déplorable, ce qui constitue une bonne pour les habitants qui attendent aussi avec impatience l’ouverture de la salle de soins et l’amélioration de l’alimentation en eau potable.
S’agissant du secteur de la jeunesse et des sports, les autorités prévoient l’aménagement d’un stade au village Boukhil, à Bordj Menaïel, un autre à Ouled H’mida (Baghlia). Une enveloppe de 16 millions de dinars a été allouée pour l’achèvement de la salle de boxe de Corso et 10 millions pour la réhabilitation de la salle de sport à Thénia. Malgré les insuffisances, le secteur de l’éducation a eu droit à trois subventions, seulement d’un montant de 14 millions.
Cette somme est destinée à la réalisation de cantines scolaires dans les communes de Béni Amrane, Issers et Keddara. Là aussi, le déficit est énorme, puisque 242 parmi les 404 écoles primaires de la wilaya sont dépourvues de ce type de structures.
A Timezrit, le sujet de discussion reste le foncier et les problèmes générés par le cadastre. Ici, plusieurs projets dont une salle omnisports, une maison de jeunes, une bibliothèque tardent à voir le jour à cause du manque de foncier. La localité a obtenu une aide de 8,5 millions pour la rénovation des réseaux d’AEP, mais cela doit être accompagné par l’augmentation du volume d’eau pompé vers la commune à partir de la station de dessalement de Cap Djenet. Certains villages reçoivent le précieux liquide une fois tous les quinze jours.