Le projet de réalisation d’un nouveau siège de la wilaya de Bouira a été relancé après un arrêt de près de 2 ans, a-t-on appris du directeur de l’administration locale (DAL).
Lancé en 2012, le projet a accumulé des retards importants. Les autorités locales ont été contraintes de résilier le contrat de l’entreprise en charge des travaux qui ont coûté, jusqu’à présent près de 130 milliards de centimes.
Scindé en trois lots, les gros œuvres ont coûté déjà 77 milliards de centimes, a-t-on appris de l’administration de wilaya. Pour la réception du projet, le projet nécessite une rallonge de 36 milliards.
«Le taux d’avancement est estimé à 80%. Il reste les équipements, la peinture et les VRD, en attente de financement», a-t-on indiqué de même source. «Le contrat avait été résilié en 2019.
L’entreprise a décidé de recourir à la justice en réclamant ses droits. La justice a statué en faveur de la wilaya», a-t-on précisé.
Implanté sur une assiette de terrain de plus de 9000m2, les autorités locales avaient, pour rappel, décidé de démolir un établissement scolaire réalisé en préfabriqué pour pouvoir lancer les travaux.
Elles ont motivé leur action de démolition par le danger de l’amiante qui pèse sur la santé des élèves. Deux entreprises ont été retenues pour achever les travaux, a rappelé le DAL, déplorant au passage que deux lots du projet ne sont pas concernés en raison de l’absence de financement.
Le choix parfois aléatoire des entreprises pose aussi problème. L’exemple de celle engagée pour la réalisation du siège de wilaya et même de la Cour de Bouira est édifiant.