A Bordj El Bahri, seuls quelques commerçants ont rejoint le marché de proximité au quartier les Ondines.
La plupart des commerçants refusent de s’y installer pour des prétextes d’«exiguïté» des boxes. La situation qui prévaut dure depuis quelques années.
En conséquence, une partie de ce marché a été transformée illégalement en parking, tandis que les rues perpendiculaires qui forment le périmètre sont squattées par les marchands anarchiques.
A la cité Cosider, ces commerçants ont obstrué tous les accès de la résidence obligeant les habitants à faire un grand détour pour rejoindre leurs demeures.
S’ajoute à cela la bidonvilisation de la cité à cause des étals de fortune qui viennent côtoyer les balcons des résidants. Les nuisances sonores et les détritus abandonnés en fin de journée viennent accentuer le problème.
«Ces étals ne sont autres qu’un conglomérat de baraques qui enlaidissent notre cité», confie un habitant, et de dénoncer : «Où sont les pouvoirs publics pour éradiquer ce marché qui a altéré notre cadre de vie ?»
Les habitants lancent un énième appel aux autorités compétentes afin qu’elles délivrent leur cité de ces pratiques informelles à la peau dure.