Pour son meilleur développement et un meilleur service, l’établissement Mitidja Hadaïk, ayant le statut d’Epic, a sollicité le wali de Blida, à travers un écrit.
A la base, la pépinière de Blida était destinée, principalement, à alimenter le cimetière chrétien en fleurs durant l’occupation coloniale. Située toujours en face de ce lieu, la pépinière en question, d’une petite superficie, n’arrive plus à satisfaire la demande d’une commune importante forte de ses 400 000 habitants et de ses nombreuses rues et avenues.
En effet, pour ornementer les rues et espaces verts, l’établissement public de wilaya détenteur de cette pépinière (Mitidja Hadaïk) se voit dans l’obligation d’avoir recours au privé pour l’achat de différents arbres, plants, plantes et fleurs.
Un procédé qui engendre plus de dépenses en ces temps où on ne cesse de parler de la nécessité de préserver et d’optimiser les dépenses publiques. Aussi, le recours régulier au privé peut ouvrir la voie aux tentations de corruption.
Pour son meilleur développement et un meilleur service, l’établissement Mitidja Hadaïk, ayant le statut d’Epic, a sollicité le wali de Blida, à travers un écrit, pour l’octroi d’une vaste parcelle de dix hectares afin de la transformer en grande pépinière capable de satisfaire la demande locale, sans avoir recours aux pépiniéristes privés.
«Notre démarche s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’investissement prônée en haut lieu. Si on arrive à réaliser notre projet, cela nous permettra d’économiser nos dépenses et travailler à l’aise dans notre bien, sans dépendre des autres», déclare un responsable à Mitidja Hadaïk.
Mitidja Hadaïk produit seulement le tiers de ses besoins
Mitidja Hadaïk compte deux «petites» pépinières sur tout le territoire de la wilaya de Blida, l’une située en face du cimetière chrétien de Blida et une autre à Boufarik. Les deux pépinières ont une superficie globale de 0,5 hectare seulement dans une wilaya censée être partout verte, vu sa vocation.
Mitidja Hadaïk ne produit que 52 000 plantes ornementales par année (les deux pépinières), soit environ le tiers des besoins de l’Epic en question, puisque ce dernier acquiert pas moins de 100 000 plantes de chez le privé chaque année.
«Si on arrive à avoir le terrain approprié, nous pourrons faire beaucoup d’économie d’argent en ces temps de crise, ce qui va se répercuter positivement sur notre travail. Avoir les caisses renflouées et ne pas dépendre des autres nous permettra de généraliser les espaces verts dans la wilaya de Blida et la plantation de plus d’arbres ornementaux et de roses», conclut notre interlocuteur.