Pour mettre en avant les efforts consentis pour satisfaire ses clients, dont des particuliers, des industriels, des agriculteurs et des institutions publiques, la direction de Biskra de la société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz (Sadeg) a organisé dernièrement une conférence de presse animée par des cadres pour exposer les investissements engagés et les opérations menées dans les villes et les zones enclavées et rurales pour densifier le réseau de distribution du courant électrique et du gaz et ainsi répondre aux besoins des habitants de Biskra auxquels on promet un été calme, sans coupures ni perturbations.
La wilaya enregistre 97% et 94% en taux de couverture énergétique en électricité et en gaz de ville. Durant la période estivale, elle est une des régions d’Algérie les plus énergétivores.
La demande en électricité a augmenté de 18% en quelques années. Avec la réalisation de centrales électriques binaires, notamment à Chegga dans la commune d’Oumache, de plusieurs postes sources et de 24 transformateurs dont 16 sont opérationnels et l’utilisation d’un système numérique de gestion et d’exploitation de son réseau de distribution de l’électricité, la Sadeg affirme détenir les ressources humaines et les capacités techniques pour satisfaire tous ses clients.
«La Sadeg est une entreprise-citoyenne. Pendant les examens du BEM et du bac, comme durant la période de la pandémie de la Covid-19, nous avons suspendu les coupures d’électricité pour les mauvais payeurs. En 2022, des mesures ont été prises pour récupérer toutes nos créances dépassant les 180 milliards. Nous avons dû couper l’électricité à 5 sièges d’APC dont celui du chef-lieu redevable de plus de 60 milliards de centimes. Sauf catastrophe naturelle ou accident grave, Biskra aura un été serein. Nos équipes sont sur le qui-vive 24/24 pour parer à toutes les éventualités», a précisé Rabboud Djelloul, directeur de la Sadeg de Biskra.
DES EMBÛCHES ET DES AGRESSIONS
Le volet des agressions et des difficultés dont pâtit cette entreprise publique a été développé par Yacine Tounsi et Ali Zakraoui, respectivement chef de la division technique et chef de celle des études des travaux.
Selon eux, la Sadeg est confrontée à des dizaines d’obstructions émanant de propriétaires terriens refusant le passage des réseaux sur leurs exploitations.
Le vol des câbles électriques de basse et moyenne tension par des professionnels à la recherche de cuivre, les atteintes aux câbles souterrains lors des travaux d’excavation sur la voie publique, la destruction des équipements, des pylônes et des lampadaires provoquée par des accidents de la route et la lenteur des réponses administratives pour obtenir des permis de construire sont les principales embûches et obstacles auxquels sont confrontés les techniciens et les cadres de la Sadeg, ont-ils ajouté.