Le premier hameau dit Safsaf composé de 50 familles isolé et situé à mi-chemin entre Béchar et Béni Ounif, vient de bénéficier d’une opération de distribution d’un lot de bêtes de race cameline dans le but, dit-on, de sédentariser ses éleveurs.
Mais les besoins exprimés par les éleveurs et quelques agriculteurs de la bourgade sont immenses, à commencer par la problématique de l’eau potable et d’irrigation dont ces familles en sont privées malgré l’existence d’un château d’eau vide. Celles-ci réclament en plus de la substance vitale, l’installation d’une unité de soins, de transport scolaire et l’approvisionnement régulier en gaz butane, etc. D’après un habitant d’un certain âge, il s’agit là d’un préalable humain afin que les gens qui avaient déserté le hameau dans les années 1990 pour cause de terrorisme, puissent revenir et réoccuper les lieux abandonnés.
A quelques encablures du hameau, un périmètre agricole de 53 ha a été choisi et sur lequel 24 agriculteurs vont être installés et le lancement de l’électrification du périmètre en question a été effectué en présence des services de la Sonelgaz et les autorités locales.
La même opération de distribution des bêtes de race cameline a été procédée au bourg de Fendi où vivent 60 familles ainsi qu’à la bourgade de Bén Zireg, à 50 km au Nord de Béchar, située à proximité de la Route nationale 6. Les éleveurs de cette petite agglomération, qui compte 60 familles recensées, ont évoqué le problème du foncier agricole jusqu’ici non résolu, clament-ils, et qui leur permettra d’être reconnus comme étant propriétaires de leurs périmètres agricoles.
Ils ont rappelé aux autorités locales à l’écoute de leurs doléances les promesses de régularisation juridique jusqu’ici non tenues à cause de l’instabilité des anciens chefs de l’exécutif de wilaya ces dernières années.