Faisant partie intégrante du protocole sanitaire de prévention de la propagation du virus, les bavettes sont disséminées un peu partout dans l’espace public, jetées ou même abandonnées à même le trottoir.
Tous les coins et recoins ont leur lot de pollution. On retrouve ces bavettes, y compris dans les endroits où on les soupçonne le moins, comme les prairies, les vergers et les lisières des forêts.
A l’évidence, leurs utilisateurs s’en délestent comme on se défait d’une muselière encombrante portée contre son gré. Le commun des mortels ne se soucie pas outre mesure de l’impact négatif d’un tel geste sur l’hygiène publique et le cadre de vie.
Au mieux, ces bavettes sont gérées à la légère, comme un banal déchet que l’on prend soin d’entreposer dans un sac-poubelle avant son évacuation dans une décharge sauvage.
«Le masque anti-Covid est non seulement une source de pollution, mais aussi une menace sur la santé publique. Considérée comme faisant partie des déchets spéciaux, sa gestion, depuis sa collecte jusqu’a son élimination, devrait obéir au même protocole que les déchets hospitaliers générés par les activités de soins à risque infectieux», recommande un professionnel de la santé publique.