La reconstruction des ponts de passage à la circulation, détruits par la violence des eaux et qui avaient endommagé plusieurs infrastructures de travaux publics au mois de septembre dernier, a été entamée cette semaine. Leur reconstruction a été confiée à l’entreprise nationale Cosider.
Ces ponts, qui permettaient et facilitaient le passage des piétons et la fluidité de la circulation automobile, relient le centre-ville de Béchar au quartier Debdaba, un quartier qui compte plus de 60 000 habitants.
L’effondrement de deux ponts et la détérioration d’un troisième avait bloqué et rendu difficile aussi bien le passage des piétons que les voitures particulières dans les deux sens.
Les chauffeurs de taxi qui desservaient plusieurs cités à Debdaba rechignaient à assurer des déplacements vers les endroits jugés inaccessibles en raison de l’état des routes émaillés de nids-de-poule, de crevasses ou encore à effectuer de longs détours pour éviter les ponds effondrés et avec une même tarification.
La direction des transports de la wilaya, contactée, a fait savoir qu’une dizaine de taxis avaient cessé leur activité en raison des obstacles rencontrés qui leur occasionnaient beaucoup de dépenses consécutives : détérioration de leur matériel roulant et de la cherté de la pièce de rechange quand elle est disponible.
Les usagers qui utilisent ce moyen de transport rapide espèrent toutefois que les travaux de reconstruction des ponts effondrés s’achèvent dans les délais prescrits, car le transport collectif par autocar, s’il est disponible et abondant vers les autres quartiers de l’agglomération de Béchar, il n’en est pas de même vers les cités se trouvant à Debdaba, au nord de la ville.