Béchar : Les investisseurs disposent enfin d’une zone industrielle

23/02/2022 mis à jour: 06:39
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Photo : D. R.

Le nouveau parc industriel permettra à la wilaya de Béchar de se doter d’une véritable zone d’activité à même de créer de la richesse et des postes d’emploi.

La commune de Béchar vient de se doter d’un parc industriel appelé Saoura qui a été inspecté en marge de la visite de travail, de deux jours, effectuée par Ahmed Zeghdar, ministre de l’Industrie.

Le nouveau parc industriel, qui relève de l’agence nationale de régulation foncière (ANIREF), s’étend sur une superficie globale de 103 ha. Il permettra à la wilaya de Béchar de se doter d’une véritable zone industrielle et développer son tissu industriel, - qui lui manque jusqu’ici -, pour créer de la richesse et des postes d’emploi.

Concrètement, une enveloppe financière de trois milliards de dinars a été déjà allouée pour la réalisation de différentes servitudes à la nouvelle infrastructure industrielle, selon les responsables locaux du secteur de l’Urbanisme et de la Construction, qui sont les maîtres d’ouvrage.

Les quelques unités de production économiques ont fait l’objet de visite du haut responsable, notamment une minoterie privée qui couvre la moitié des besoins en farine et semoule de la population locale, dont le propriétaire a été encouragé à produire davantage.

Une autre unité des techniques et application du froid, qui produit annuellement 30 000 humidificateurs, 500 unités de refroidisseurs d’eau, 460 tonnes de tri à souder avec intégration à hauteur de 70%, a fait également l’objet d’une visite de la délégation ministérielle.

Les observateurs locaux s’interrogent sur les propos optimistes du ministre de l’industrie qui a appelé les investisseurs publics et privés à venir nombreux investir dans la wilaya qu’il a qualifié de «prometteuse» de par ses nombreuses potentialités minières, touristiques et agricoles.

L’interrogation est justifiée car on se rappelle que l’aménagement et la viabilisation de l’ancienne zone industrielle, dont les travaux avaient duré plus de deux décennies, n’ont pas été achevés alors qu’elle avait absorbé des milliards de dinars.

Aujourd’hui, est-ce une rupture définitive avec les anciennes méthodes et stratégie des anciens décideurs ? s’interroge-t-on. C’est en tout cas le souhait de ceux qui suivent et réclament depuis longtemps une vraie politique publique en la matière. 

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