Après une accalmie de quelques mois, l’insécurité urbaine revient en force à Béchar. C’est ainsi qu’on a appris qu’un homme âgé de 50 ans, commerçant au centre de la ville, rentrant chez lui dans la soirée à une heure tardive, a eu la désagréable surprise de se trouver face à deux cambrioleurs qui se sont introduits dans son domicile à partir d’un immeuble mitoyen en chantier.
Les deux cambrioleurs munis de sabres, selon ses dires à sa sortie de l’hôpital, n’ont pu être repoussés. Ils se sont acharnés sur lui en le frappant à la tête à l’aide de ces outils contondants.
Après leur forfait, ils ont pris la fuite laissant leur victime gisant par terre inanimé. Grâce à un voisin, l’alerte a été donnée et le malheureux a été évacué illico à l’hôpital 240 lits de Béchar par les services de sécurité. Il a reçu des soins et s’en est sorti avec une vingtaine de sutures à la tête que nous avons d’ailleurs pu constater.
Deux autres ouvriers, artisans boulangers résidents à la rue commerçante appelée «Flige» ont eu eux aussi la désagréable surprise de recevoir chez eux la visite de deux délinquants cambrioleurs qui ont dépouillé les deux artisans boulanger de leurs biens ainsi que de deux téléphones mobiles et qui ont pris également la fuite.
D’autres cas similaires d’agression ont été signalés ces derniers jours. Il s’agit d’attaques contre les taxis de services en stationnement survenues sur la place de la République en plein centre-ville.
De source crédible, on indique que ces jeunes délinquants agissent sous l’emprise de stupéfiants, notamment des psychotropes. Une grande partie de la population locale regrette que les auteurs d’actes délictueux et récidivistes soient relâchés après six mois de détention bénéficiant d’une grâce présidentielle à l’occasion des fêtes nationales pour ensuite faire régner un climat de terreur et instaurer une psychose des agressions dans la ville.