Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a invité les hommes d’affaires américains à investir dans l’agriculture en Algérie. Lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques américains, membres du Conseil d'affaires algéro-américain au terme de sa visite de travail à Washington, le ministre a appelé les hommes d'affaires américains à «investir dans les techniques agricoles modernes, les systèmes d'irrigation, les infrastructures de l'agro-industrie et les technologies des données et de la santé».
Ce sont autant de segments dans lesquels l’Algérie compte renforcer ses investissements pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire.
Dans ce contexte, il a affirmé que le secteur de l'agriculture constituait «une opportunité pas encore exploitée pour les investisseurs, notamment dans le sud du pays». Il a également rappelé «que l’Algérie entend assurer 3 millions d'hectares pour tout investissement d'envergure».
Il est par ailleurs attendu des Américains qu’ils se lancent dans d’autres secteurs. Le ministre a en effet mis l'accent sur «l'impératif d'ouvrir de nouvelles perspectives à la coopération bilatérale dans l'exploitation des ressources algériennes, à l'instar de l'acier, du zinc, du phosphate et d'autres ressources rares».
Saisissant l’occasion de cette visite, il a présenté, devant les participants à cette rencontre selon le communiqué rendu public, un exposé détaillé sur la dynamique économique que connaît l'Algérie, dans le cadre des réformes initiées. Il a dans le même sillage passé en revue les principaux indicateurs économiques.
Le ministre a également évoqué «les principaux axes de la politique nationale en matière d'incitation et d'attractivité des investissements étrangers», rappelant notamment «le nouvel arsenal juridique adopté dans plusieurs domaines, tels que les hydrocarbures, les investissements, ou encore la monnaie et le crédit», et citant d'autres réglementations «à même de renforcer le climat des affaires et de drainer les investissements étrangers».
«L’Algérie offrira d'excellents avantages de par sa localisation géostratégique qui fait d'elle un portail ouvert aux marchés voisins en Afrique, mais également en Europe et dans le monde arabe», s’est engagé le représentant diplomatique de l’Algérie.
Dans la foulée, il a rappelé «les grands projets structurants lancés par l'Algérie pour renforcer les infrastructures la liant aux pays voisins, à l'instar des ports et des lignes ferroviaires, en sus de la promotion des services de transport routier, maritime et aérien».
Pour rappel, le partenariat entre les deux pays est principalement axé sur le domaine de l'énergie qui attire 90% des investissements américains, Abordant cette question justement, le ministre a affirmé que «la coopération algéro-américaine en la matière s'annonce prometteuse, au vu des réserves de gaz naturel et des énormes potentialités en termes d'énergies renouvelables que recèle l'Algérie, d'une part, et du fait que les Etats-Unis représentent une puissance technologique et économique, d'autre part», selon la même source.