Force est de relever que Youssef Chouchane, président de l’APC d’Annaba, d’obédience HMS, ne fait pas l’unanimité ni au niveau de son assemblée ni parmi les habitants de la ville.
Nous exigeons la démission du maire d’Annaba et l’ouverture d’une enquête pour mauvaise gestion». Cette revendication émane de 26 sur les 43 élus de la commune d’Annaba, soit près de deux tiers de l’assemblée communale.
En effet, dans un communiqué rendu public, hier dimanche 3 septembre, les élus protestataires issus de trois formations politiques, dont le Front El Mostakbel, le RND et HMS ont énuméré les différents motifs les ayant poussés à s’ériger contre lui, notamment son mode de gestion de leur commune.
Il en est, entre autres, de l’échec de la politique de développement de la commune d’Annaba, la dégradation catastrophique de son environnement (moustiques, rongeurs, et autres insectes et animaux nuisibles), la détérioration du secteur sportif et ses installations sportives, etc.
«Ces insuffisances sont dues à son incompétence à gérer une commune de la dimension de la municipalité d’Annaba. A cela il faut ajouter son unilatéralisme dans la prise des décisions», lit-on dans ce document.
Force est de relever que Youssef Chouchane, président de l’APC d’Annaba, d’obédience HMS, ne fait pas l’unanimité ni au niveau de son assemblée communale ni parmi les habitants d’Annaba.
Il est critiqué par toutes les corporations, dont le conseil de l’Ordre des architectes, qui lui reprochent de ne pas les consulter dans la réalisation des ouvrages de la ville à la médiocrité frappante.
Des trottoirs de couleur rouge, une charrette de fruits et de légumes au milieu d’un rond-point à l’entrée de la cité Seybouse, un trottoir face au port de la ville avec du sable et un tapis vert gazon...
Ce qui confirme ses limites dans la gestion d’une grande ville qu’on qualifiait, jadis, de Coquette avant qu’elle ne sombre dans les méandres de l’incompétence des élus locaux.
Rappelons que cette tentative de détrôner le maire d’Annaba n’est pas une première. A plusieurs reprises, les mêmes élus protestataires, dont les rangs grossissent au fur et à mesure, ont saisi au moins deux fois le wali d’Annaba, Djamel Berrimi, pour prendre des mesures disciplinaires envers le P/APC d’Annaba, mais vainement. À suivre…