Les responsables nationaux et locaux de plusieurs wilayas ainsi que les membres du Conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs de l’enseignement et de la formation professionnels ont tenu, jeudi dernier, une assemblée générale ordinaire à l’Institut national spécialisé de formation professionnelle Hassani Bouneb de Biskra.
Ils ont étudié en détail le budget et les attributions financières par chapitre, avalisé les bilans moral et financier de l’exercice en présence d’un huissier agréé, évalué le mode de fonctionnement et les taux d’adhésion des travailleurs par wilayas et aussi émis des propositions et des recommandations pour que le nombre de cotisants augmente et que tous les travailleurs du secteur adhèrent par choix et profitent des prestations sociales de cet organisme créé en 2018, a-t-on relevé. «La Mutuelle des travailleurs de l’enseignement et de la formation professionnelle est de création récente. Nous étions insatisfaits du traitement réservé aux travailleurs du secteur qui étaient affiliés à la Munatec regroupant les employés du secteur public de la culture, du sport, du tourisme, de l’éducation nationale et de l’enseignement professionnel.
Depuis son détachement de cette structure et sa prise d’autonomie, la Mutuelle de la formation professionnelle s’est déployée à travers tout le territoire national dans un élan qualitatif notable. Nous comptons 12 000 adhérents sur 63 000 fonctionnaires.
Pour pallier ce faible taux de cotisants dont l’adhésion est non-obligatoire à l’opposé d’autres corporations, nous réfléchissons à organiser des campagnes de sensibilisation au sein des centres, écoles et instituts de la formation professionnelle et à faire prendre conscience aux concernés des avantages et prestations sociales dont ils peuvent bénéficier», a souligné Saadi Abdelkader, DG de la Mutuelle en question. «Notre organisme de sécurité sociale accompagne et soutient uniquement les travailleurs de la formation professionnelle.
En sus du remboursement des 20 % des soins médicaux que la CNAS ne rembourse pas aux travailleurs, il offre des prestations sociales pour tous les ayants droit du cotisant, une retraite complémentaire pour les travailleurs totalisant 32 ans de travail et des primes conséquentes de mariage, de circoncision, d’orphelin, de parange, de veuvage et de décès.
Les fonctionnaires et les travailleurs sont appelés à cotiser en masse à notre mutuelle pour amortir un tant soit peu les effets de la pandémie du coronavirus et de la terrible érosion du pouvoir d’achat les touchant de plein fouet», a ajouté Bouderrouas Salem, vice-président du conseil d’administration de la Mutuelle nationale des travailleurs de l’Enseignement et de la formation professionnelle.