Le volume de production a marqué une hausse de 2,3% en 2023, pour atteindre 169 millions de tonnes équivalent pétrole. Une performance favorisée surtout par une hausse de la production de gaz et l’entrée en exploitation de nouveaux gisements.
Le niveau des exportations des hydrocarbures pour l’année 2023 a baissé de 10%. C’est ce qu’a révélé, hier, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans un premier bilan présenté devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée populaire nationale (APN), en notant que le volume exporté a généré des recettes de l’ordre de 50 milliards de dollars contre 60 milliards de dollars en 2022.
Le ministre explique cette baisse par la chute des prix du pétrole s’établissant à une moyenne annuelle de 84 dollars le baril contre un prix moyen de 104 dollars le baril durant l’année précédente. Le volume de production a, par contre, marqué une hausse de 2,3% en 2023 pour atteindre 169 millions de tonnes équivalent pétrole.
Une performance favorisée surtout par une hausse de la production de gaz et l’entrée en exploitation de nouveaux gisements. L’activité exploration a, quant à elle, enregistré une quinzaine de nouvelles découvertes toutes à l’actif de la compagnie nationale Sonatrach.
Les recettes fiscales du secteur des hydrocarbures affichent aussi une hausse de 2,4% pour atteindre 5678 milliards de dinars contre 5446 mds de dinars en 2022. Détaillant davantage le bilan du secteur des hydrocarbures, Arkab révèle également que la valeur des investissements a atteint 9 milliards de dollars dont deux tiers destinés au développement des gisements.
Capacités de production
«Ces investissements ont également permis d’augmenter les capacités globales de production d’électricité pour s’établir à 25000 mégawatts et répondre pleinement à la demande nationale», affirme Arkab, en soulignant que le nombre de nouveaux raccordements au réseau électrique s’est renforcé de 410 000 clients et 420 000 pour le raccordement au gaz.
12 millions de foyers sont ainsi raccordés au réseau électrique (soit 99%) et 7,7 millions raccordés au gaz (soit 67%). Mohamed Arkab annonce, en outre, une prochaine révision de la loi sur les mines afin d’octroyer plus de facilités d’investissement et permettre de capter davantage d’investisseurs locaux et étrangers.
«Nous travaillons au niveau du ministère en direction d’une révision de la loi sur les mines, en vue d’améliorer le climat des affaires à travers, notamment, l’octroi de nouveaux avantages permettant d’attirer les investisseurs nationaux et étrangers», a soutenu le ministre auditionné par les parlementaires.
Outre le secteur des mines, le premier responsable du département de l’énergie et des mines indique que les services du ministère s’attellent à préparer de nouveaux textes de lois visant l’amélioration des conditions d’octroi d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables.
A titre indicatif, une révision du texte de loi sur l’électricité est en préparation, dans le but de mieux l’adapter à la nouvelle réalité du secteur marqué par l’impérative transition énergétique. Le nouveau texte de loi prévoit, notamment, l’introduction de dispositions liées à l’introduction des énergies renouvelables dans la production de l’électricité.