Hier, le wali de Guelma, Houria Aggoune, a convoqué les membres de l’APC de Guelma dans le but d’écouter le maire de la ville et les élus suite à une guerre intestine qui les oppose depuis plusieurs semaines. Un dialogue à sens unique, selon la majorité des élus, qui a conduit à deux rejets successifs d’ordre du jour de sessions ordinaires.
En effet, la convocation, dont ont été destinataires les 33 membres de l’APC de Guelma, signifie clairement qu’il s’agit d’une séance de conciliation et de rapprochement. «Ce que je peux vous confirmer, c’est que nous adhérons aux démarches de madame le wali. Elle recommande vivement au maire d’effectuer, dans les plus brefs délais, une séance ou des séances de travail avec l’assemblée pour éviter le blocage», a déclaré, hier à El Watan, Belkheir Brahmia, membre élu de cette assemblée et ex-P/APW. Et de préciser : «Dans le cas où le rejet de l’ordre du jour, par la majorité, se confirme encore une fois, faute de dialogue bien évidemment, nous allons recourir à l’application de la réglementation en vigueur, comme l’a précisé le wali de Guelma.» Et de conclure : «La balle est dans le camp du maire. C’est à lui de renouer le dialogue.»
Notons également que cette situation de «préblocage» n’est pas récente. Il s’agit là de la deuxième session ordinaire qui a été rejetée par l’assemblée, en l’occurrence celle du 12 septembre 2023 et celle du 30 novembre 2023 «dont l’ordre du jour est identique», confirme notre interlocuteur.
Pour rappel, jeudi dernier, 30 novembre, devait avoir lieu la 4e session de l’assemblée ordinaire à l’APC de Guelma avec pour ordre du jour neuf propositions de projets à voter, notamment l’adoption du budget financier primitif 2024.
Mais le déroulement de la réunion, à laquelle ont pris par les élus et qui a été présidée par le maire, a très vite tourné au vinaigre. Affaire à suivre...