Une exposition qui se tient depuis jeudi au musée Hippone d’Annaba, consacrée au patrimoine algérien et ses prolongements africains, connaît une affluence remarquable de jeunes et de familles.
Le nombre de visiteurs est estimé, depuis l’ouverture de cette manifestation culturelle, à plus de 500 personnes, des jeunes, en particulier, qui se sont longuement attardés devant les pavillons dédiés à l’habillement et à l’artisanat traditionnels propres aux régions sahariennes de Tamanrasset, de Djanet et de Timimoun.
Lors de leurs passages devant les différentes ailes de cette exposition, les visiteurs reçoivent, de la part des exposants, des explications sur les symboles, les couleurs et les formes géométriques des modèles traditionnels qui ornent les vêtements et les outils artisanaux des habitants du sud du pays. Selon le directeur du musée Hippone, Khalil Azzouni, les visiteurs ont été fortement attirés par le pavillon, abritant un moulin en pierre pour les céréales, et par l’aile réservée à la gravure sur bois.
Organisée par la direction de la culture et des arts d’Annaba, en collaboration avec le musée Hippone et l’Association pour la promotion des activités de jeunesse, l’exposition vise à mettre en lumière les prolongements africains du patrimoine algérien.
Le riche patrimoine de l’Algérie est mis en valeur par l’exposition à travers des costumes traditionnels et des objets artisanaux reflétant les modes de vie partagés par les peuples de la région, a expliqué M. Azzouni.
En marge de cette exposition d’une semaine, plusieurs activités culturelles et de divertissement seront organisés, parmi lesquelles des concours du meilleur plat et du meilleur costume traditionnel.
Des étudiants d’Afrique subsaharienne, inscrits à l’université Badji Mokhtar d’Annaba participeront à ces concours auxquels s’ajoute un jeu éducatif intitulé «La recherche du trésor d’Hippone» qui aura pour théâtre le site archéologique romain de la ville, a-t-on souligné.