Plus de 414 000 micro-entreprises enregistrées à ce jour, avec un taux de plus de 15 000 projets par an, selon Bilal Achacha, directeur général de l'Agence nationale de soutien et de développement de l'entrepreneuriat.
Lors d'une journée de consultation organisée par la branche de l'agence à Alger-Sud, le directeur général a souligné que l'agence, après des années d'expérience, a pu identifier les points forts et les faiblesses, ce qui a permis d'élaborer une nouvelle vision.
Cette vision se concentre sur la qualité des micro-entreprises, en travaillant, dans une première phase, avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cela s'inscrit dans le cadre d'accords spécifiques visant à offrir une formation de trois semaines aux gestionnaires de micro-entreprises avant la création de l'entreprise.
Dans une deuxième phase, la collaboration avec le ministère de la Formation professionnelle sera renforcée afin de promouvoir l'esprit entrepreneurial chez les jeunes et de fournir une formation avant de s'adresser à l'agence. La nouvelle vision comprend également l'obligation de formation au niveau universitaire et dans les centres de formation, ainsi qu'une évaluation plus efficace des projets en étudiant l'idée du porteur de projet et la rentabilité du projet.
Il s'agit également de renforcer le rôle des femmes dans l'entrepreneuriat et de tirer parti des expériences passées pour construire une nouvelle stratégie qui tient compte des besoins des entrepreneurs pour développer leurs entreprises et augmenter le financement par le biais d'un programme spécial.
Plusieurs programmes seront mis en place dans le domaine de la sous-traitance et des solutions seront offertes aux micro-entreprises. Ces dernières seront connectées avec les grandes entreprises et les fonds d'investissement pour qu'elles puissent devenir durables, élargir leurs investissements et se tourner vers l'exportation.