Lancé l’été dernier, le projet de bitumage des artères du chef-lieu de la commune d’Amizour, dans le cadre d’un programme d’aménagement de la RN75 reliant ladite ville à celle de Béjaïa, est à l’arrêt depuis plusieurs semaines.
Au niveau de cette ville, l’entreprise de réalisation a posé environ un kilomètre de bitume. Ainsi, plusieurs centaines de mètres de route ont été également décapées, des tranchées ouvertes et laissées en l’état. Les riverains et les usagers de cet axe ont exprimé à cet effet leur embarras quant à cette situation, incommodante.
«Les trous béants creusés et laissés en l’état ainsi que la chaussée défrisée engendrent une congestion inhabituelle de la circulation en ville. Il faut savoir que cette RN75, qui traverse le chef-lieu, est également le transit vers les wilayas de l’est du pays», dit un automobiliste. Les commerçants installés le long de ce tronçon se plaignent de leur côté de la poussière qui finit sur leurs étals et locaux.
Un autre citoyen estime qu’on peut «constater des malfaçons à plusieurs endroits au niveau du tronçon achevé, situé entre l’EX-SNTV et la station-service, à la sortie de la ville, relevant des ondulations et quelques lacunes de finitions». A cet effet, la population locale exige de la DTP la «reprise des travaux le plus tôt possible et de veiller au contrôle de la qualité du travail».
En plus de cette section, l’aménagement du rond point dit Tabet, sis sur la RN09 et le bout de route reliant ce dernier au siège de l’APC de Tala Hamza, sur la RN75 est également mis en stand by depuis le mois d’août dernier. Toujours sur la RN75, une tranchée creusée pour le passage d’un conduit n’a pas été remise en état, provoquant ainsi un ralentissement considérablement de la circulation, depuis une semaine en cette rentrée sociale sans que cela inquiète l’APC de Tala Hamza.