Lors du Salon international du livre d’Alger(SILA), s’étant déroulé du 24 mars au 1er avril derniers, à la Safex, aux Pins Maritimes. Une rencontre-débat intitulée «Algérie-Italie, passerelles littéraires», avait été animée et où le verbe intervenir s’était conjugué au féminin pluriel.
Une école des femmes. Elle avait été modérée par la journaliste, Sara Kharfi, et animée par les autrices Meriem Guemache, Malika Chitour Daoudi et la regrettée Amina Mekahli. La question portait sur cette destination, ce pont, ce trait d’union traçant et retraçant cette passerelle : Algérie-Italie (pays hôte de l’édition du SILA 2022).
Et ces écrivaines ont écrit et décrit leur passion pour la littérature, le choix «italique» transparaissant dans leurs livres et puis, cette délicatesse typiquement féminine que les hommes, les auteurs, ces «mâles» dominant littéralement les belles lettres.
Amina Mekahli, poétesse et nouvelliste, auteure du recueil de poèmes, Les petits cailloux du silence, traduit en italien aux éditions Puntoacapo (2022), parlera de son rapport avec l’Italie : «Mon lien avec l’Italie, c’est avec Umberto Eco, Dino Buzzati…Je suis amoureuse de la littérature italienne.
J’ai beaucoup été inspirée par Umberto Eco. Le poème, Le Secret de la Girelle, c’est un cheminement de magie. J’adore l’art, la peinture, la portée interculturelle, la seule porte pour le rêve, c’est le réalisme magique. Les clichés sur l’Italie, pasta, spaghetti, gelato, mafia, c’est une image péjorative. Les Italiens sont un peuple de travailleurs, d’artistes, d’intellectuels…»