Dans le cadre d’un projet de coopération entre l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) et l’Université agronomique de Wageningen (Pays-Bas), un atelier autour de l’avenir durable pour l’agriculture algérienne aura lieu le 9 mai en cours à Alger.
Se voulant un espace de débat multi-acteurs, cet atelier se décline en espace de débat autour des « défis agricoles et les pistes de développement technologiques pour y faire face». Réunissant des experts nationaux et néerlandais, l’atelier abordera différentes thématiques dont l’importante question de «comment faire face aux menaces du changement climatique et la pénurie d’eau».
Il sera également question des «opportunités et défis pour l’horticulture», et pour «la culture en plein champ». La coopération algéro-néerlandaise sera également abordée notamment dans son aspect lié aux défis agricoles futurs en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas. «L’agriculture algérienne a fait des avancées considérables les vingt dernières années.
La production agricole a enregistré une croissance importante, notamment dans les filières maraîchère et arboricoles et un peu moins pour les céréales et le lait», indique la note de présentation de cet événement qui se déroulera dans l’enceinte de l’ENSA.
Malgré ces avancées, le déficit agricole du pays reste important notamment pour les produits de large consommation. «L’Agriculture algérienne est appelée à maintenir sa dynamique de croissance, voire à l’accélérer, pour pouvoir faire face à un demande alimentaire interne de plus en plus importante.
En plus de relever ce défi, le secteur agricole doit affronter la rareté croissante des ressources, telles que l’eau et les terres fertiles, ainsi que des conditions climatiques de plus en plus défavorables, marquées par l’aggravation des phénomènes extrêmes liés au changement climatique tels que la sécheresse, les pics de chaleur, les inondations, et bien d’autres», précise la même source.
Les initiateurs de cet espace de débat estiment que l’effort d’innovation doit prioritairement être concentré sur trois axes, à savoir les biotechnologies, les technologies de l’irrigation et la maîtrise de l’eau, et enfin les technologies du numérique pour une optimisation de l’utilisation des ressources dans les processus de production agricole.