La bande de quartier semait la terreur parmi les habitants de la commune de Sidi Abdallah (ouest d’Alger), en répandant une atmosphère d’insécurité, exposant ainsi la vie des citoyens au danger.
La brigade de la Gendarmerie nationale de Sidi Abdallah, à Alger, a réussi, dans une opération menée conjointement avec les éléments du détachement spécial d’intervention de la Gendarmerie nationale de Mahelma, à mettre fin aux activités d’une dangereuse bande de quartier et à saisir une quantité de drogues, de psychotropes et d’armes blanches, indique un communiqué de ce corps constitué.
«Dans le cadre de la lutte contre le crime, sous toutes ses formes, et agissant sur la base d’informations faisant état d’une activité criminelle d’une dangereuse bande de quartier qui semait la terreur parmi les habitants de la commune de Sidi Abdallah (ouest d’Alger), en utilisant des armes blanches, répandant une atmosphère d’insécurité et en exposant la vie des citoyens au danger, et s’adonnait à la vente de drogues près des établissements éducatifs, au vu de tous», lit-on dans le communiqué.
Pour démanteler ce réseau criminel et arrêter ses membres, à «l’aide de techniques d’investigation spéciales, et ce, sous la supervision du parquet du tribunal de Koléa, la brigade de Gendarmerie nationale de Sidi Abdallah a procédé, lors d’une opération conjointe avec le détachement spécial d’intervention de la Gendarmerie nationale de Mahelma, à l’arrestation des neuf membres de cette bande en flagrant délit, pour la plupart des repris de justice, et ce, après parachèvement des procédures légales, en coordination avec le procureur de la République territorialement compétent».
L’opération a permis «la saisie d’une quantité de stupéfiants et de psychotropes, d’armes blanches de différents types et calibres, d’un véhicule, de téléphones portables ainsi que d’une considérable somme d’argent», précise la même source.
«Les membres de ce réseau seront présentés devant le procureur de la République, une fois l’enquête achevée, pour crime de détention, d’exposition et de vente illicite de stupéfiants et de psychotropes, dans le cadre d’une bande criminelle organisée, délit de constitution d’une bande de quartier, en vue de commettre des actes susceptibles de créer un climat d’insécurité au sein des quartiers pour les contrôler à travers l’agression physique et morale sur autrui ou l’exposition de leur vie, liberté ou sécurité au danger», conclut le communiqué.