Le plaisir de la baignade en mer et malheureusement la pendaison ont chacun emporté une vie. Dans le deuxième cas, ce samedi, c’est encore en zone rurale qu’a été enregistré le macabre acte, cette fois sur le territoire de la commune côtière de Bouzedjar.
Un jeune homme, âgé de 20 ans, a été découvert pendu à une poutre de la toiture d’une étable d’une exploitation agricole. Ses parents, qui l’ont détaché de la corde avec laquelle il a attenté à ses jours, n’ont pu que constater son décès.
On observe ainsi que ce type d’atroce fin de vie, pour ne pas utiliser le terme suicide, faute d’éléments d’enquête judiciaire pour l’asserter, interroge. En effet, ce phénomène, qui était essentiellement urbain jusqu’à il y a peu, s’observe davantage en milieu rural ces derniers temps. Aussi serait-il utile que les institutions compétentes communiquent sur ces drames de façon à ce que les familles soient attentives à la détresse des leurs et de facto, pouvoir prévenir le malheur avant qu’il ne soit trop tard. Le cas de noyade s’est produit deux jours auparavant en fin de matinée, sur la plage de Sbiat.
A cet égard, observons que si les années précédentes, ces funestes conclusions de baignade se produisaient principalement dans des zones non surveillées, cette fois-ci, ce n’est malheureusement pas le cas. Notons enfin que pour le cas de noyade à Sbiat, le drame s’est produit à un moment de grosse affluence, dans la partie Est de l’immense plage, zone rocheuse habituellement moins fréquentée. Le défunt, qui était âgé de 18 ans, résidait à Tlemcen.