Pas moins de 73 personnes ont récemment comparu devant la justice dans l’affaire de la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph) de Souk Ahras.
Les mis en cause sont poursuivis pour plusieurs griefs, notamment le détournement de deniers publics, l’abus de fonction, le faux et usage de faux dans des documents administratifs, l’usurpation d’identité, la participation dans le détournement de deniers publics, l’atteinte au système de gestion automatique des données officielles de la caisse, la fraude dans les calculs et la rédaction de rapports comptables fallacieux dans le but d’induire en erreur les contrôleurs.
Ces principaux chefs d’accusation retenus par le parquet de Souk Ahras, concernent, entre autres, R. K., 42 ans, ex-directeur de l’agence et inculpé principal dans cette affaire, plusieurs personnes proches de son cercle familial, ses voisins et des cadres de ladite caisse.
Les faits tels que rapportés par les enquêteurs ont cerné la responsabilité pénale autour de 73 personnes concernées par des versements de fonds dans leurs comptes postaux sans justification légale avec à la tête des mis en cause le premier responsable de la caisse. Le préjudice financier desdits versements est estimé à 1,3 milliard de centimes.
Lors du procès, plusieurs inculpés ont clamé leur innocence, arguant dans leur majorité qu’ils ont été victimes de crédulité vis-à-vis du directeur local de la Cacobatph.
Après les plaidoiries, le procureur de la République a requis une peine de 5 ans de prison ferme au moment où le représentant du Trésor public a estimé le dommage à deux milliards de centimes pour chaque inculpé. Le verdict sera rendu public à la fin du mois en cours.