Les porteurs de projets attendent toujours de la part des autorités qu’elles dotent la zone d’un réseau électrique, d’AEP et d’un réseau d’assainissement pour qu’ils puissent lancer leurs activités.
Créée en 1986, il y a 36 ans, la zone d’activité de la commune d’Adekar, à une quarantaine de kilomètres de Béjaïa, sise à la sortie ouest du chef-lieu communal, sur la RN12 reliant Béjaia à Tizi Ouzou, qui attire plus des activités artisanales que des grands investissements n’est toujours pas opérationnelle. Excepté les quelques ateliers ouverts et dont les gérants se sont débrouillés pour un raccordement au réseau électrique et au réseau AEP depuis le lotissement numéro 3, tous le reste des immeubles demeurent inoccupés.
Pourtant, les pouvoirs publics n’ont jamais cessé d’exercer ces dernières années des pressions sur les bénéficiaires des lots de terrains dans cette zone dans le but d’engager l’installation de leur projet, mais en contrepartie, l’aménagement de la zone, notamment, la réalisation des VRD n’a pas suivi.
C’est presque toute la zone qui se retrouve, en hiver, pataugée dans la boue en absence de routes bitumées. Pire encore, ceux qui ont achevé ou presque les structures de leurs unité économiques attendent toujours de la part des autorités qu’elles dotent la zone d’un réseau électrique, de conduites d’eau et d’assainissement pour qu’ils puissent lancer leurs activités. Le recours de certains porteurs de projet aux piratages des réseaux électriques et de l’AEP risque de prendre de l’ampleur et d’engendrer un conflit sérieux à l’avenir si les autorités demeurent sourdes aux plaintes des habitants du lotissement, abusé, et aux doléances des investisseurs.
À noter que cette zone d’activités auxquelles s’est jointe la zone dite «Calpiref » pourrait générer des centaines d’emplois dans la région quand on sait que la majorité des dossiers déposés dans le cadre des différents dispositifs d’aide à la création d’entreprise comprennent des activités de production et de transformation.
Et ce, pour peu que les membres de la présente assemblée populaire communale (APC) en fassent un cheval de bataille, en œuvrant à l’aménageant cette zone d’une part, tout en exigeant des bénéficiaires le respect des cahiers des charges qu’ils ont signé et lequel leur a permis l’accès à certains avantages accordés par l’Etat, comme l’octroi de crédits bancaires, la facilité d’acquisition du foncier industriel et l’allègement fiscal pour une certaine période.