De nouveau, le football algérien vient d’être endeuillé par la disparition d’un authentique international (45 sélections). Il s’agit de Abdelmalek Ali Messaoud, qui s’est éteint hier à Annaba des suites de la Covid.
Il avait 67 ans. L’enfant d’Annaba a connu deux clubs dans sa carrière. Celui de sa ville, et ensuite l’USM Alger qu’il a rejoint après les frères Aïssaoui. Abdelmalek, surnommé le «petit» par ses amis, s’est rapidement imposé au sein de la défense usmiste et aussi de l’équipe nationale. Il a fait la campagne des Jeux méditerranéens de 1975 sous la férule de Rachid Mekhloufi qui a conduit les Verts à la première place du podium méditerranéen.
En trois ans de présence ininterrompue en équipe nationale (1975-1978), il a décroché 45 capes. Il s’est illustré, tout au long de sa carrière, par son sérieux à l’entraînement, sa discipline tactique qui faisait de lui un défenseur difficile à dribbler et un contre-attaquant parfois plus dangereux à contenir qu’un attaquant.
Les Usmistes, toutes générations confondues, l’ont adopté, comme ce fut le cas d’ailleurs de l’autre Annabi, Hocine Rabet. Après sa retraite footballistique, Abdelmalek s’est retiré du football et de son vacarme. Aujourd’hui, Annaba et l’Algérie du football pleurent la disparition d’un footballeur qui a toujours honoré son rang et les couleurs qu’il a portées.
En cette pénible et douloureuse circonstance, la rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à la famille et aux proches du défunt ainsi qu’à celles de l’USM Annaba et de l’USM Alger.