Les locataires de la cité AADL 5000 logts de Sidi Abdellah, l’une des plus grandes de la nouvelle ville, déplorent le cadre de vie qui prévaut au sein de leur site.
Livrée depuis presque deux ans, la cité demeure dépourvue de toutes les commodités devant hisser le cadre de vie des locataires à un rang acceptable. Les occupants de la partie D2 du site sont les plus touchés par cette situation.
Selon ces derniers, tous les ingrédients d’une cité-dortoir y sont réunis. C’est à cet effet que le collectif des résidents tire la sonnette d’alarme.
«En plus de l’absence de maison de jeunes, de bureau de poste, de salle de soins, les venelles des lotissements se dégradent à vue d’œil, l’éclairage public défaillant par endroits, à cela s’ajoute la défaillance dans la collecte des ordures», énumèrent les membres du collectif d’habitants.
Un autre grief de taille prévaut à la cité des 5000 logts. L’absence d’établissements scolaire est devenue la hantise des résidents avec toutes les contraintes qui en découlent.
«Le manque criant d’établissements scolaires fait que nos enfants sont obligés de parcourir de longues distances pour rejoindre les bancs des écoles bien loin de leur cité», explique le collectif.
Hormis cette multitude de désagréments qui tranchent totalement avec une cité prétendument «intelligente», les interminables chantiers de VRD minent le quotidien des résidents.
«Des plaies souterraines sont laissées ouvertes parfois durant plusieurs dizaines de jours au risque et péril des locataires, notamment les enfants», explique-t-on.
Si les responsables de la wilaya déléguée affirmaient, il y a quelques mois, que ces nouvelles cités seront dotées de toutes les commodités, la situation, notamment aux 5000 logements, n’a pas bougé d’un iota.
«Hormis le transport de voyageurs, l’essentiel de nos revendications n’est toujours pas pris en charge», se plaignent les habitants.