C’est dans le cadre des objectifs du programme «Facilité aux priorités du partenariat UE-Algérie», et plus précisément dans le contexte de la priorité commune de partenariat axée sur l'énergie, l'environnement et le développement durable, qu’un projet de jumelage a officiellement été lancé hier à Alger entre l'Algérie et l'Union européenne (UE).
Le projet, premier du genre, vise essentiellement l’appui au renforcement des capacités du Conseil national économique social et environnemental (Cnese). Intitulé «Appui au renforcement des capacités du Cnese dans l'évaluation des politiques publiques et intégration de la dimension environnementale dans l'évaluation des politiques publiques», il vise à «soutenir le Cnese dans ses nouvelles responsabilités en matière de l'évaluation environnementale des politiques publiques», a affirmé, dans son allocution d’ouverture, Mohamed El Amine Djafri, secrétaire général du Cnese.
Le projet financé et géré par l’UE à hauteur de 800 000 euros pour une durée de 18 mois, affirme Valéry Molet, secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental français (CECE), vise à faciliter l'exercice de la partie algérienne en matière d'environnement en lui permettant de mieux contribuer à mesurer les performances des différentes stratégies et plans nationaux. Et aussi à analyser les résultats de leur mise en œuvre et à mesurer l'efficacité et l'efficience des politiques conduites.
Le projet, qui se clôturera en juin 2024, doit permettre en principe, selon Mohamed El Amine Djafri, d'atteindre comme priorité le soutien du Cnese à l'évaluation des politiques publiques liées à la transition énergétique, à la protection de l'environnement, à la lutte contre les changements climatiques et au développement durable. Il est également attendu de définir, à travers cette coopération, les instruments et méthodologies d'évaluation et de suivi des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de la transition énergétique et du développement durable. Et d’arriver enfin à des recommandations pour l'intégration de l'économie verte dans le développement socioéconomique national.
La Facilité d’appui, baptisée Tasshil, est dédiée, explique encore Saadi Abderrahmane, directeur général de ce programme, à «l’accompagnement des administrations algériennes, bénéficiaires directes, dans leur processus de réforme à travers la mise en œuvre d’actions s’inscrivant dans les priorités communes du partenariat UE-Algérie». La Facilité d’appui assure la communication publique et la visibilité des réformes autour de ces actions, conclut-il.