78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU : Le président Tebboune depuis hier à New York

17/09/2023 mis à jour: 04:54
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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à son départ à l’aéroport d’Alger - Photo : D. R.

La 78e session ordinaire de l’ONU a été déclarée ouverte le 5 septembre dernier par le nouveau président de l’Assemblée générale, le Trinidadien Dennis Francis. Elue le 6 juin dernier comme membre non permanent au Conseil de sécurité, l’Algérie compte bien défendre les valeurs et les principes fondamentaux de sa politique étrangère.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est rendu hier à New York pour participer aux travaux de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le déplacement du chef de l’Etat au siège de l’ONU aux Etats-Unis intervient trois mois après l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025.

Avec ce nouveau poste qu’elle occupera pendant deux ans, l’Algérie verra son rôle renforcé au sein de l’ONU. Elle entamera son mandat le 1er janvier 2024 et exercera ses fonctions jusqu’au 31 décembre 2025. Le président Tebboune aura donc à défendre au sein de cet espace de discussion multilatéral, que constitue l’AG de l’ONU, la vision de l’Algérie relative au traitement des questions internationales et du règlement des conflits. Une vision qu’il a déjà présentée dans un message qu’il a adressé  le 10 juin dernier au secrétaire général de l’ONU suite à l’élection de l’Algérie quatre jours avant comme membre non permanent au Conseil de sécurité.

A cette occasion, le président de la République a fait part des priorités de l’Algérie au sein de cet organe. «L’Algérie se verra accorder une nouvelle opportunité, après avoir présidé la Ligue arabe avec succès, pour réaffirmer les principes et idéaux de sa politique extérieure, et partager sa vision concernant les questions inscrites à l’ordre du jour international du Conseil de sécurité, en se référant à son précieux legs historique», avait affirmé M. Tebboune, précisant que le respect de la Charte des Nations unies constitue la pierre angulaire de la politique extérieure de l’Algérie.

«L’Algérie, guidée par ses principes enracinés dans son histoire et puisés de sa Glorieuse Révolution, ne ménagera aucun effort pour contribuer, de manière dynamique et de concert avec l’ensemble des Etats membres, à la consolidation et à la consécration des principes et valeurs sacrés de la Charte des Nations unies, et à la réalisation des nobles objectifs pour lesquels cette organisation a été créée», avait-il ajouté.

Tout en rappelant l’attachement de l’Algérie au multilatéralisme, le chef de l’Etat avait mis en avant l’impératif du respect du droit des peuples à l’autodétermination, conformément à la Charte de l’ONU.

Aussi, avait relevé le président de la République, l’Algérie va œuvrer davantage pour le renforcement de la coopération et de l’amitié entre les pays au niveau régional, continental et international, ainsi qu’à la consolidation du principe du règlement pacifique des conflits.

Il s’agirait ainsi de contribuer par le dialogue et la médiation aux efforts internationaux visant à régler pacifiquement de nombreuses crises régionales et internationales.

Cette session a été déclarée ouverte le 5 septembre dernier par le nouveau président de l’Assemblée générale le Trinidadien Dennis Francis. Dans son discours d’ouverture lu par son adjointe Amina Mohammed, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre «les divisions» et «les profonds défis mondiaux» qui soumettent en ce moment les Nations unies à rude épreuve.

«Malgré de profonds défis mondiaux, l’heure n’est pas au pessimisme. C’est le moment d’agir. Agir pour la paix et les droits de l’homme, agir pour sauver les objectifs de développement durable et lutter contre la menace existentielle du changement climatique, agir pour créer des emplois productifs et multiplier les opportunités économiques, en particulier pour les femmes et les jeunes, agir pour faire en sorte que l’évolution rapide des technologies comme l’intelligence artificielle soit pour l’humanité une aide, et non un fléau, agir pour construire un monde plein d’espoir et de promesses pour tous, qui ne laisse personne de côté», a-t-il déclaré tout en appelant à forger des «solutions» qui vont faire progresser l’humanité vers «un avenir meilleur, plus pacifique et plus prospère» et vers «une planète en meilleure santé».

Parmi les thématiques qui vont être  débattues durant cette session, l’on peut citer «la promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et aux décisions issues des récentes conférences de l’ONU. 

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