Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message à la veille de la commémoration du 63e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960. «Nous commémorons le 63e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960 dans une phase aux défis multiples, auxquels notre pays fait face avec une volonté sincère et forte, après le parachèvement du système institutionnel.
Des défis que nous relevons en mobilisant les efforts de l'Etat pour édifier une économie efficiente et compétitive, améliorer la vie sociale et le cadre de vie du citoyen», a-t-il souligné dans son message, cité par l’APS.
«Pour ce faire, des efforts exceptionnels ont été consentis dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle afin de rattraper les situations difficiles qui se sont accumulées et que vivait la société, tout en veillant à répondre aux aspirations du peuple algérien brave, fier de son appartenance à la terre des chouhada et fidèle au message de Novembre et aux sacrifices de générations dont l'histoire a retenu une gloire éclatante.
Une gloire couronnée par les hauts faits des militants et des moudjahidine, mus, avec le déclenchement du 1er Novembre 1954, par leur foi en la victoire sur le colonialisme et sur sa machine de guerre bardée d'armes de destruction qui a excellé dans la politique de la terre brûlée avec ses formes les plus brutales», a ajouté le chef de l’Etat, notant que «les révolutionnaires libres et résilients, qui ont fait preuve de résistance dans les champs de bataille desquels ils sortaient ou victorieux ou martyrs, étaient convaincus que la volonté de vivre était véritablement plus forte».
Les manifestations du 11 Décembre 1960 sont intervenues, a-t-il relevé, «pour exprimer sincèrement cette volonté, à une phase où la Glorieuse Révolution approchait de la victoire, lorsque des voix s'étaient élevées pour revendiquer la liberté et l'indépendance dans les coins et recoins des villes, appelant à l'indépendance nationale».
Par ailleurs, le premier magistrat du pays n’a pas manqué de dénoncer l’agression israélienne contre Ghaza. «C'est cette même volonté de vivre et de s'émanciper, qui ne saurait être enterrée par les bombardements odieux, la destruction abjecte, les plans de déplacement et les scénarios de nettoyage ethnique que l'occupant sioniste n'a eu de cesse de commettre contre nos frères en Palestine occupée.
A cela s'ajoutent le génocide, les crimes de guerre qui persistent depuis deux mois dans la Bande de Ghaza... L'histoire retiendra sans aucun doute leurs auteurs et les comptera parmi les criminels et les ennemis de la vie et de l'humanité», s’est-il offusqué.