Une fête marquée par une ambiance et une convivialité familiales. Le spectacle a duré juque tard dans la nuit.
Un spectacle grandiose a été organisé, dans la soirée du vendredi au stade du 5 Juillet à Alger, dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, dans une ambiance conviviale, empreinte de grande fierté, de joie et en présence d’un très grand nombre de familles.
Organisé par la wilaya d’Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ce grand spectacle, placé sous le slogan, «Une histoire glorieuse, une ère nouvelle», s’est déroulé en présence du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, du conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, M. Abdelhafid Allahoum, des membres du gouvernement, du wali d’Alger, Ahmed Mabed, des élus des deux chambres du parlement, et de hauts cadres de l’Etat.
Ce spectacle grandiose, dont une partie restitue les célébrations populaires du 5 juillet 1962, a été élaboré avec l’apport des orchestres de la Garde républicaine et de la Protection civile, ainsi que des scouts musulmans algériens, de l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger ou encore de l’Opéra d’Alger et de nombreuses associations folkloriques de différentes villes du pays, venues célébrer la fête de l’indépendance dans ce stade mythique.
L’ouverture de cette soirée a été donnée par l’Orchestre de la Garde Républicaine qui a interprété et chanté les cinq couplets de l’Hymne national, devant un public très nombreux, qui s’est levé pour marquer ce moment de grande solennité.
Un programme prolifique de circonstance a été préparé pour la soirée, fait de chants patriotiques, de danses traditionnelles et folkloriques, ainsi qu’une série de défilés. L’enfant Mouaâtaz, âgé de 5 ans, a ouvert le défilé à bord d’une mini-moto électrique qui a fait le tour du stade avec l’emblème national accroché à son véhicule avant de crier haut et fort avec sa voix innocente : « Tahia El Djazair, Allah yarham Ech’Chouhada».
Plus de 500 motards de différents corps constitués, à bord de grosses cylindrées, organisés dans différents carrés, ont suivi le petit chérubin, accompagnés de chants patriotiques et populaires, diffusés en série, Djazairana ya bilad el djoudoud, Thawrat el ahrar de la regrettée, Saliha Essaghira, El Hamdou lil, Allah ma bkache istiâmar fi bladna, d’El Hadj M’Hamed El Anka, ou encore El Dzair inch’Allah atahlou de Chérif Kheddam.
Restituant la joie et l’euphorie du défilé d’indépendance, une succession de vieux modèles de voitures et de camions, à bord desquels des hommes joyeux et des femmes souriantes en haïks lançant des youyous nourris, ont ravivé chez l’assistance le sentiment de fierté d’appartenir à la nation algérienne, un tableau appuyé par la diffusion de plusieurs chansons qui ont marqué ces moments historiques.
La fanfare de l’Etablissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger a ensuite entonné une série de chants et musiques patriotiques, pendant que les Scouts musulmans algériens défilaient, brandissant les portraits des glorieux martyrs de la Révolution et l’Emblème national. Au tour de plusieurs associations et troupes folkloriques de différentes régions d’Algérie de défiler, à l’instar de celles de, «Sidi Djaber» de Ghardaïa, «Karkabou» de Tindouf, «Ouled Naïl» de Djelfa et d’autres encore de Sétif, Constantine, Souk Ahras, Batna, Bouira et Tizi Ouzou.
Plusieurs danses évoquant la tradition populaire, assimi, alaoui, targui, chaoui, notamment ont été présentées devant un public très nombreux, ainsi que des représentations de fantasia et de cavalerie, au rythme des chansons patriotiques et populaires qui ont marqué les grands moments de l’histoire de l’Algérie à l’instar de Ya Chahid El Watan, Tiyara sefra et Sebâa ayyam.