Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente (MoU) sur le partenariat stratégique entre l’Algérie et l’UE dans le domaine de l’énergie, signé à Alger en 2013, qui vise à développer et renforcer les relations énergétiques, tout en respectant les intérêts des deux parties.
La cinquième réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’Union européenne (Algérie-UE) se tiendra, aujourd’hui, à Bruxelles. Elle sera co-présidée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, en visite à Bruxelles depuis hier, et la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson.
La rencontre permettra aux deux parties, selon le communiqué rendu public à cet effet, de passer en revue les sujets d’intérêt commun dans le domaine de l’énergie et d’évaluer les résultats des activités de partenariat depuis la dernière réunion tenue à Alger, le 10 octobre 2022. Il s’agit, également, de discuter des perspectives de coopération, notamment dans les domaines de la fourniture du gaz naturel, l’interconnexion électrique, les énergies renouvelables, l’hydrogène et l’efficacité énergétique.
Cette réunion s’inscrit, faut-il le noter, dans le cadre de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente (MoU) sur le partenariat stratégique entre l’Algérie et l’UE dans le domaine de l’énergie, signé à Alger en 2013, qui vise à développer et renforcer les relations énergétiques, tout en respectant les intérêts des deux parties.
Il sera donc globalement question de faire le point sur l’état de la coopération bilatérale dans le secteur de l’énergie et de poursuivre les échanges sur les différents dossiers, objet de partenariat entre l’Algérie et l’UE qui ne manquent pas de réitérer, à chaque réunion, la volonté commune d’œuvrer pour le renforcement de cette coopération, et ce, dans le cadre du groupe de travail sectoriel et des deux groupes d’experts «gaz naturel» et «électricité, énergies nouvelles et renouvelables et efficacité énergétique».
Lors de la session de 2022, les échanges avaient, pour rappel, essentiellement porté sur le développement des investissements dans l’exploration et la production des hydrocarbures en Algérie et les perspectives de développement des infrastructures gazières et des marchés du gaz ainsi que le développement des énergies renouvelables, leur intégration dans le réseau électrique et les infrastructures d’interconnexion électriques d’intérêt commun.
L’intérêt avait également été affiché, du côté européen, pour l’hydrogène vert. Les deux parties avaient même évoqué un éventuel partenariat UE-Algérie sur l’hydrogène pour la production, la consommation et le commerce d’hydrogène renouvelable et de ses dérivés. L’accent avait été mis sur l’importance de l’Algérie en tant que partenaire stratégique, sûr et fiable en matière d’approvisionnements énergétiques de l’UE en gaz naturel.
De même qu’il avait été fait appel aux entreprises du continent européen à saisir toutes les opportunités pour développer davantage des partenariats à travers des investissements dans le secteur de l’énergie sur la base du principe «gagnant-gagnant».
A l’issue de cette réunion, la commissaire européenne à l’énergie avait réaffirmé l’engagement de l’UE pour la consolidation et le développement d’un partenariat stratégique avec l’Algérie qui reste, selon elle, «un fournisseur important et fiable». «Les liens dans le secteur de l’énergie entre l’Algérie et l’UE et ses Etats membres sont historiques, forts et profonds», avait-elle souligné. Comme principaux résultats enregistrés depuis la signature de l’accord, figure le lancement du programme d’appui au secteur des énergies renouvelables principalement électriques et de l’efficacité énergétique en Algérie, appelé «Taka nadifa», cofinancé par l’UE et l’Algérie à hauteur de dix millions d’euros.