La 4e édition du Festival du film méditerranéen d’Annaba se déroulera du 24 au 30 avril prochain, au théâtre régional Azzedine Medjoubi et divers établissements culturels d’Annaba.
Le commissariat du Festival du film méditerranéen d’Annaba (AMFF) a annoncé, via un communique, que la 4e édition se déroulera du 24 au 30 avril prochain au théâtre régional Azzedine Medjoubi et au niveau de divers établissements culturels d’Annaba. Placée sous le parrainage de la ministre de la Culture et des Arts, le Dr Soraya Mouloudji, cette édition est inscrite sous le slogan de «Nouvelle vision».
Le festival en question, qui revient après cinq années d’absence, se veut une opportunité pour la présentation des nouvelles productions cinématographiques méditerranéennes, la rencontre entre cinéastes et producteurs et des débats sur l’actualité et les perspectives du cinéma mondial. Pour Mohamed Allal, commissaire du Festival du film méditerranéen d’Annaba, «organiser le festival au mois d’avril est une période propice pour les nouvelles productions. D’ailleurs, nous allons apporter des modifications à la programmation, et ce, en rajoutant des films produits en 2024».
Le commissariat veillera également à relancer les invitations aux artistes et invités d’honneur ayant confirmé leur participation avant le report du festival. Cette 4e édition sera marquée par la projection de pas moins de 70 films dans trois catégories : long-métrage de fiction, documentaire et court-métrage. Les productions sélectionnées à l’AMFF émanent de 17 pays, dont l’Algérie, l’Egypte, le Liban, la Tunisie, la Syrie, la Palestine, la France, l’Italie, la Turquie, l’Espagne, Malte, la Grèce, Chypre, la Croatie, la Slovénie, l’Albanie, la Bosnie Herzégovine et la Libye.
Concernant les films retenus, citons entre autres The desert rocker de Sara Nacer (Algérie), Carmen de Valérie Bulhagiar (Malte), Bâtiment 5 de Ladj Ly (France), Sarura, the future is an unknown place de Nicola Zambelli (Italie), Kaveri de Firat Ozeler (Turquie), The builders of the Alhambra d’Isabel Fernandez (Espagne), L’île du pardon de Ridha Béhi (Tunisie). Il sera question également d’hommages, d’ateliers de formation et de conférences-débats inscrits sous diverses thématiques, et ce, au profit des amateurs et professionnels du cinéma. L’Italie sera le pays invité d’honneur. Outre la projection de films phares, des hommages seront rendus à des figures de proue du 7e art italien ainsi que diverses activités liées à ce pays.
A ce propos, le commissaire du festival, Mohamed Allal avait indiqué en novembre dernier que «le choix de l’Italie en tant qu’invité d’honneur s’est imposé naturellement, le cinéma italien étant l’un des plus importants au monde et qui a inspiré plusieurs générations de cinéastes et de comédiens».
Et d’ajouter : «Outre la magie de son cinéma, l’Italie partage avec l’Algérie, une histoire et des relations bilatérales qui lient ces deux pays depuis la Guerre de libération.» La programmation prévoit également le concours «Annaba Film Industry», consacré aux porteurs de projets cinématographiques des pays méditerranéens.
Plusieurs œuvres cinématographiques seront en compétition cette année pour décrocher le Grand prix «Jujubier d’or». D’autres trophées seront décernés dans la catégorie des meilleurs rôles masculins et féminins, le prix du public et celui du meilleur scénario. N.C.