Le Centre des conventions de la ville d’Oran accueillera, du 13 au 15 novembre, la 11e édition du North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (Napec).
Ce rendez-vous international des professionnels du secteur de l’énergie se veut cette année comme une tribune pour la «promotion d’une transition énergétique progressive grâce à l’innovation technologique». «Le Napec cette année promet d’être un rendez-vous majeur pour discuter de la transition énergétique progressive et de l’avenir des énergies fossiles dans le contexte énergétique mondial», indique un communiqué du Napec rendu public hier.
Outre la participation active du ministère de l’Energie et des Mines, ainsi que la compagnie nationale Sonatrach et ses filiales, le Napec verra également l’implication de majors pétrolières, comme ENI, TotalEnergies, ExxonMobil, Chevron, Pertamina, PTTEP, Occidental Petroleum OXY, Sepsa, Repsol, Winterchall, Equinor, Delta Energy, Petrofac, Baker Hughes, Simens et Oilserv.
De nombreuses autres entreprises nationales et internationales seront présentes comme exposants ou participants à cet événement «propice au développement de projets d’envergure sur le marché algérien». «Leur présence ouvre des perspectives prometteuses pour le développement de partenariats fructueux et la création de nouvelles opportunités d’affaires», indique la même source.
Se scindant en espaces d’exposition et de rencontres en B to B pour les professionnels du secteur, ainsi qu’en agora dédiée aux débats et conférences, le Napec a mis en place une logistique de fusion entre le monde de l’entreprise et celui de la réflexion scientifique et académique.
Autour du grand thème de la transition énergétique, plusieurs conférenciers se relaieront en ateliers et panels, pour discuter des avancées en matière de production énergétique et protection de l’environnement. «Il sera notamment question du rôle des énergies fossiles dans le paysage énergétique, en prenant en compte les solutions technologiques envisageables pour une utilisation plus respectueuse de l’environnement, ainsi que la contribution des entreprises à faible émission de carbone», précise la même source.
Les conférenciers aborderont ainsi, entre autres thèmes, «Les stratégies et solutions de décarbonation pour l’industrie énergétique», aussi «L’hydrogène en tant que vecteur clé dans le processus de la transition énergétique», ou encore «L’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie en vue de réduire la consommation d’énergie ; une priorité pour un avenir durable».
L’Algérie, qui aspire à diversifier ses sources d’énergie, offre un potentiel formidable en matière d’énergies renouvelables, notamment le solaire, l’éolien et l’hydrogène vert. «L’Algérie continue d’investir dans l’expansion de son secteur énergétique.
Ses efforts visent à accroître la production de pétrole et de gaz, tout en développant les énergies propres, et contribuent à renforcer la position du pays en tant qu’acteur clé sur la scène énergétique mondiale», indique le communique du Napec, notant que la transition énergétique requiert une coopération internationale ainsi que la mise en place d’initiatives bilatérales et multilatérales.
Il s’agit d’un des objectifs de cette rencontre devant se dérouler à Oran, qui se propose comme «une plateforme de premier plan dans le secteur de l’énergie en général, des hydrocarbures et de l’hydrogène en particulier, favorisant le dialogue entre l’Afrique et la Méditerranée».