Inauguration de l’institut supérieur paramédical de Bordj Bou Arréridj : Une aubaine pour les jeunes bacheliers

04/05/2022 mis à jour: 06:26
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Durant la rentrée 2022-2023, quelque 400 étudiants sont attendus (photo : el watan)

L’Institut supérieur paramédical Tahar Kheloui, implanté dans un endroit avenant à la sortie sud-est de Bordj Bou Arréridj, a officiellement ouvert ses portes la semaine dernière pour la formation des futurs infirmiers de la santé publique, des manipulateurs d’appareils médicaux et des sages femmes de santé publique de la wilaya et des wilayas limitrophes, a indiqué à El Watan sa directrice, Mme Merazga. 

La mise en service a eu lieu le 15 décembre 2020 avec la rentrée de la première promotion de 210 étudiants, titulaires d’un baccalauréat avec mention. Durant la rentrée 2022-2023, il est attendu l’intégration de l’institut pour quelque 400 étudiants, de 1er et 2e année. 

L’infrastructure est dotée d’un régime d’internat, mais qui n’est pas encore fonctionnel, puisqu’elle ne dispose pas de son propre budget. 

Toutefois, une convention a été signée avec la direction des œuvres universitaires (DOU), qui a donné l’accord d’hébergement, de restauration et de transport pour 140 étudiants et étudiantes, en attendant l’ouverture des dortoirs et des restos de l’institut, avec le déblocage du budget dans 10 ou 11 mois, prévu par la direction de la formation au ministère de la Santé, selon notre interlocutrice. 

«Avant l’inauguration de l’Institut, une soixantaine d’étudiants, toutes spécialités confondues, était dispatchée sur les instituts des wilayas de Constantine, Sétif, M’sila et Batna. Aujourd’hui, nous formons nos paramédicaux sur place, et il est attendu la sortie d’une promotion de 100 infirmiers, un quota jamais obtenu pour la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Des diplômés qui seront répartis par la DSP sur les différentes infrastructures de la santé publique de la wilaya. Là encore, le paramédical doit passer 7 ans de service civil, conformément à une convention du ministère de tutelle, avant d’obtenir son diplôme qui lui donnera accès au travail chez le privé», poursuit-elle. 

Avant le lancement des formations, ledit institut servait, sur instruction du wali, de centre covid19 avec 40 lits en annexe à l’EPH Bouzidi, pour les cas les moins sévères. 

«La raison pour laquelle l’idée de former plus de paramédicaux est venue pour palier le manque dans les infrastructures de santé à Bordj Bou Arréridj et dans les wilayas avoisinantes», fait-elle remarquer. 

À l’avenir, il est prévu de former des centaines de paramédicaux pour renforcer l’hôpital mitoyen des urgences médicochirurgicales Dr Benabid. Au départ, cet hôpital régional a été destiné aux traumatologies chirurgicales, et pour mauvaise conception entrainant des sommes colossales englouties, il a été décédé de dépêcher une commission d’enquête sur les lieux. 

Avec l’avènement de la pandémie, il a été transformé en centre de tri et de prise en charge des malades légèrement atteints. 

La semaine écoulée, il a été définitivement inauguré comme hôpital des urgences médicochirurgicales qui compte recruter une cinquantaine de médecins spécialistes. 

Une aubaine pour les jeunes docteurs de décrocher un emploi, mais aussi pour les jeunes diplômés de l’institut de perfectionner leurs acquis pratiques et de consolider leurs connaissances théoriques, et par conséquent permettre aux malades l’accès à une meilleure qualité de soins.  

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