INAPI : Enregistrement de 6000 marques chaque année

19/02/2023 mis à jour: 16:13
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L’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) enregistre, chaque année quelque 6000 marques dans divers domaines en vue de leur protection, a-t-on appris, lors d’un atelier de formation sur la protection des produits de l’artisanat, organisé jeudi à Oran. Environ 6000 marques sont déposées, chaque année, au niveau de l’Inapi dans divers domaines, y compris les produits de l’artisanat, pour assurer leur protection, a indiqué à l’APS le directeur de la promotion de l’innovation et du transfert de technologie à l’Institut, en marge des travaux de cet atelier, organisé à la Maison de l’artisanat. Le but de l’enregistrement du produit auprès de l’Institut est que le porteur de projet bénéficie de la protection de son produit sur le marché, ce qui lui permet de diffuser son produit, de le faire connaître et de le promouvoir, a ajouté Aïche Nadji. Il a ajouté qu’«il y a au niveau national des porteurs de grands projets, que ce soit dans l’artisanat ou dans d’autres domaines, mais qui ne protègent pas leurs produits malgré les démarches très simples à entreprendre pour obtenir la marque». Au niveau d’Oran, les artisans activant dans les domaines de la savonnerie et des confiseries sèches traditionnelles ont une grande volonté de faire enregistrer leurs produits pour obtenir la marque afin de protéger leurs produits sur le marché, a affirmé la responsable des ressources humaines et des moyens généraux à la Chambre de l’artisanat et des métiers d’Oran, Slimane Aïcha. Par ailleurs, l’atelier de formation sur la protection des produits de l’artisanat, organisé par la même Chambre, a été l’occasion pour les artisans de s’informer sur les moyens de protéger les produits traditionnels et de les sensibiliser sur l’importance de cette procédure, tout en leur donnant quelques exemples de produits traditionnels qui abondent dans certaines régions du pays et qui s’orientent vers une protection collective ou une indication géographique, comme le tapis de Babar à Khenchela. Cet atelier auquel près d’une vingtaine d’artisans ont participé dans divers domaines de l’artisanat est le deuxième rendez-vous après celui qui a été organisé, l’année dernière, au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran, afin d’accompagner les artisans pour la protection de leurs produits, rappelle-t-on.

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