Les deux premiers projets d’aquaculture en cages flottantes à Alger seront lancés durant en mars 2024, a indiqué un communiqué du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Cette annonce a été faite lors d’une visite du ministre du secteur, Ahmed Badani, jeudi, aux deux projets en question, en cours de réalisation au niveau la commune de Heuraoua, selon la même source.
Il s’agit d’un projet d’élevage de la daurade royale et du loup de mer, de la société Aquarital, d’une capacité de production atteignant 880 tonnes/année. La société entamera l’ensemencement de huit cages flottantes début mars 2024, selon le communiqué qui a précisé que le projet compte également un atelier de fabrication d’aliments, ainsi qu’un couvoir d’alevins.
Le deuxième projet relève de la société Aquasparidae, d’une capacité de production atteignant 770 tonnes/année, qui entamera à son tour l’ensemencement de huit cages flottantes au début de mars 2024.
En somme, la capacité de production combinée des deux projets atteindra 1650 tonnes/année, ce qui a même «contribué efficacement à l’approvisionnement des marchés d’Alger en poisson», a ajouté la même source.
Lors de cette visite, le ministre a réitéré «l’attachement du secteur à accompagner tous les opérateurs et les porteurs de projets dans l’aquaculture en cages flottantes, compte tenu de son rôle dans la garantie de la sécurité alimentaire nationale», conclut le communiqué.
Rappelons que ces deux dernières décennies, l’Algérie a orienté ses efforts sur l’élaboration d’une stratégie nationale de développement durable de l’aquaculture marine et d’eau douce qui a inclus l’adoption des mesures incitatives et un support technique efficace aux secteurs public et privé.
Le gouvernement s’est engagé à développer le secteur de l’aquaculture d’une façon durable pour un meilleur équilibre, assurant ainsi la protection des écosystèmes marins et la préservation des populations de poissons sauvages. La dimension opérationnelle de la stratégie du secteur se décline en deux phases : une première phase a permis de doter le secteur en instruments structurants et opérationnels nécessaires à l’amorce d’une dynamique de développement durable, moderne et performante de l’économie de l’aquaculture.
La deuxième phase a consisté à poursuivre l’action menée en faveur de la réorganisation et du développement durable des activités de l’aquaculture, et ce, dans un souci de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire, à la préservation et à la création d’emplois, ainsi qu’au développement de l’économie productive.
Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, dans le cadre du programme du gouvernement pour le renforcement de l’économie du pays a tracé des axes prioritaires.