Les gars de Soustara ont décroché le trophée continental qui a ébloui toute la capitale tant la formation usmiste en voulait dans cette compétition. Maintenant que la passion a baissé, une réflexion doit être engagée pour analyser le parcours de l’équipe durant cette saison qui vient de prendre fin.
Sur les trois compétitions dans lesquelles était engagé le club, une seule a été réussie avec éclat, il s’agit de la coupe continentale, tandis que les deux autres ont été un véritable fiasco.
En coupe d’Algérie, par exemple, les Rouge et Noir ont été éliminés dès le premier tour par la formation de Maghnia, une équipe évoluant en inter-région Ouest. Il est vrai qu’en coupe d’Algérie il y a eu de tout temps des surprises, mais cela reste tout de même une déconvenue.
En championnat national, les Usmistes terminent la saison à la 11e place, à 4 points seulement du premier relégable, le RC Arba. Ceci pour rejoindre l’analyse de Benchikha qui disait, lors du dernier entretien qu’il avait accordé à la TV du club, qu’il faut «renforcer l’effectif et se retrousser les manches pour engager au plus tôt le travail afin de mettre sur pied une composante solide à même de faire face aux échéances à venir à commencer par la rencontre de la supercoupe d’Afrique face au Ahly du Caire».
En homme averti, Benchikha a voulu, par ricochet, insister sur le fait que la saison n’a pas été satisfaisante si ce n’est ce grand exploit de la coupe de la Confédération. Et même sur cet acquis continental, le coach usmiste ne manquera pas de dire, qu’il faut «défendre ce titre car il est chez nous, mais ce ne sera pas facile de le faire. On ne peut pas gagner le trophée africain à chaque fois », dira-t-il encore.
10 ans sans finale de coupe d’Algérie
Dans ce registre de l’analyse du parcours usmiste ces dernières saisons, il est utile de rappeler que le club de Soustara, un club de coupe, n’a pas connu le stade de la finale depuis 2013, c’était face au Mouloudia d’Alger. Un «record» malheureux qui est passé presque inaperçu chez les fans des Rouge et Noir.
En effet, «depuis 1962, jamais la formation de l’USMA n’est restée aussi longtemps sans accéder au stade de la finale de la coupe d’Algérie» disait un vieux supporter de l’équipe.
En effet, pour un club surnommé «équipe de coupe», une décennie sans finale cela marque ! Voilà ce à quoi doit remédier Abdelhak Benchikha qui a la confiance totale de ses dirigeants et surtout des supporters qui n’ont pas hésité à faire le trajet vers le domicile du coach pour le faire revenir sur sa décision de partir vers l’étranger après avoir goûté aux plaisirs d’une victoire continentale.
A. H.