Le centre d’hémodialyse de l’établissement public hospitalier (EPH) Rachid Belhoucine de Sidi Aïch, à 43 km au sud de Béjaïa, est dépassé par le flux des malades venant des localités limitrophes. C’est le constat livré par Dr A. Fatah, néphrologue au centre d’hémodialyse de Sidi Aïch, à un média local.
Ce dernier regrette que l’ensemble des services soient surchargés, en particulier celui de l’hémodialyse. Pratiquement, «ce sont tous les services qui connaissent la même pression, que ce soit en chirurgie, en gynécologie, les urgences ou encore au service de l’hémodialyse où on n’arrive pas à répondre aux besoins de tous nos patients», dit-il.
Pour illustrer ses propos, le praticien a indiqué que le service d’hémodialyse qui est d’une capacité de 57 à 58 dialysés, prend en charge actuellement 75 malades nécessitant régulièrement cette opération.
Cette situation, ajoute la même source, «oblige les responsables du centre à orienter les malades vers les cliniques privées, les séances étant remboursées par la Caisse nationale des assurances sociales», avant de préconiser la nécessité de prévoir une extension de ce centre et le doter en moyens afin d’augmenter sa capacité d’accueil.