Henacheria (Relizane) : Les habitants réclament un meilleur cadre de vie

03/09/2024 mis à jour: 14:49
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Photo : D. R.

Nous ne savons plus à quel saint nous vouer pour nous soustraire de ce marasme qui nous ronge», nous a déclaré un habitant de Henacheria, une agglomération de la commune de Sidi Saada, dans la daïra de Yellel, à l’ouest de Relizane, et où vivent quelque 2000 personnes.

«S’il y a zone d’ombre, c’est bien ici, puisque nous manquons de tous les vecteurs qui garantissent une vie au moins acceptable», a souligné un autre jeune avec amertume, en pointant du doigt l’unique chemin qui les relie au chef-lieu de leur commune. «Nous sommes enclavés par l’état dégradé de cette route, les transporteurs refusent de l’emprunter, nos enfants scolarisés peinent pour rejoindre leurs établissements et nous souffrons pour évacuer nos malades ou nos parturientes», a-t-il ajouté.

L’absence d’eau potable a été aussi évoquée par les mécontents, qui affirment que celle-ci leur est assurée par les citernes tractées pour 1500 DA. «En cette période de grandes chaleurs, nous galérons pour nous procurer de l’eau et au prix fort en plus», a tempêté un autre en montrant la salle de soins totalement dégradée et fermée, selon lui, depuis près d’une vingtaine d’années.

«Avec toutes ces difficultés, nous sommes contraints de rallier Yellel pour une simple injection.» La faible alimentation en électricité et l’absence de l’éclairage ont été aussi soulevés par les habitants. «La nuit, c’est toute l’agglomération qui est plongée dans l’obscurité», ont-ils affirmé.

Concernant les revendications de ses citoyens, la cheffe de la daïra de Yellel a affirmé que «l’APC est à la phase de finalisation de procédures administratives pour lancer les travaux de réhabilitation de la route sur 3,1 kilomètres et pour un montant de 30 millions de dinars».

Pour le cas de l’eau, elle affirme qu’il y a «plusieurs variantes pour leur assurer une alimentation régulière». La première possibilité, dit-elle, est leur assurer une alimentation régulière à partir du château en voie de réalisation, que le wali a veillé en personne sur l’entame des travaux. La deuxième possibilité consiste «en l’exploitation d’un raccordement entre deux châteaux de la localité, un projet pour lequel l’APC a lancé des études».

Pour le cas de l’éclairage public, elle affirme que l’APC a établi une fiche technique dans ce sens pour un montant de 500 millions, qui sera financé des reliquats du FCCL. Enfin pour la salle de soins, la cheffe de daïra a souligné que l’APC a retenu son cas dans son budget «et est au stade d’élaboration du cahier des charges avant la désignation de l’entreprise qui sera chargée des travaux de réhabilitation». 

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