Les travaux du séminaire international sur les amis de la Révolution algérienne se sont poursuivis hier à Alger, sous le thème «La Révolution algérienne, source de rayonnement des valeurs humaines, pont d’amitié entre les nations».
Ce séminaire été organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, en présence de près de 70 personnalités et amis de la Révolution algérienne.
Ces derniers ont été unanimes à affirmer que la Guerre de Libération nationale avait inspiré plusieurs peuples colonisés et a donné au monde entier une leçon de solidarité et d’union autour des questions nationales.
Lors de son intervention, le Tunisien Lezhar El Gasmi Ezzidi a exprimé le souhait que les pays arabes se réunissent et s’inspirent de la lutte de l’Algérie, appelant à œuvrer à l’ancrage de l’amour de la patrie dans l’esprit des générations montantes.
De son côté, Mounir Mohamed Fawzi, fils du compositeur de Kassaman, l’Egyptien Mohamed Fawzi, a rappelé que le peuple égyptien avait soutenu le peuple algérien dans sa Révolution et a accueilli les dirigeants du FLN.
Il a fait savoir que son père, Mohamed Fawzi, n’a pas hésité une seule seconde à accepter de faire la composition musicale de son hymne national. Pour sa part, le Tanzanien Léonidas Moushokouloua a mis en avant la grandeur de la Révolution algérienne et sa contribution au soutien des mouvements de libération en Afrique et dans le monde au cours du XXe siècle.
Il a souligné que la Révolution algérienne incarnait toutes les significations de l’unité et de la solidarité entre les peuples, en particulier africains, et montrait au monde entier l’attachement du peuple algérien à ses principes de rejet du colonialisme.
A son tour, la Hollandaise Margarita Kokibacker a salué les sacrifices des Algériens lors de la Guerre de Libération, soulignant qu’elle avait contribué personnellement à son soutien à travers des aides financières et sa participation aux manifestations contre le colonialisme français.
Au premier jour dudit colloque, les participants ont mis en avant la dimension humaine de la Guerre de Libération, qui a drainé le soutien des peuples libres à travers le monde.
Analyste politique chilien, Esteban Silva Cuadra a passé en revue les diverses formes de soutien apporté par l’Etat du Chili à la Révolution algérienne, particulièrement au plan diplomatique. Il a rappelé que le Chili a été l’un des premiers pays à avoir reconnu l’indépendance de l’Algérie en 1962.
De son côté, la journaliste égyptienne Shereen Nabil Tawfik a évoqué «la bataille pour l’indépendance de l’Algérie et le soutien qu’a apporté l’Egypte à la Révolution, partant du principe du triomphe de la lutte du peuple algérien et de la solidarité entre les peuples».
Rappelant que son pays «a soutenu l’Algérie sur les plans politique, militaire et médiatique et autres», elle a relevé que la Radio Sawt El Arab était «le seul et principal porte-voix de la Révolution algérienne et pour les autres pays luttant pour la liberté et l’indépendance».
Pour sa part, l’enseignant universitaire français Tramor Quemeneur a évoqué les 12 000 dissidents de l’armée française, qui ont refusé de participer à la guerre contre les Algériens.