Grands projets et investissements étrangers : 29 projets totalisant 92 milliards de dinars enregistrés à l’AAPI

18/01/2023 mis à jour: 19:15
APS
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Ce chiffre comprend 22 projet d’investisseurs étrangers ou en partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers, alors que les sept projets restant sont nationaux, précise M. Berrichi lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2023, organisée par l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF). La réalisation de ces 29 projets devrait permettre la création de 3700 postes d’emploi directs, a-t-il ajouté. Ces nouveaux projets inscrits relèvent notamment des secteurs des matériaux de construction, des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’industrie de transformation, dont le plastique et les produits chimiques destinés à l’industrie, selon le même responsable, ajoutant que pour le secteur de l’automobile, un seul projet était inscrit, qui est celui du groupe Stellantis, propriétaire de la marque italienne Fiat. M. Berrichi a souligné, dans ce sens, que la nouvelle loi sur l’investissement consacre une rupture avec certaines mesures contraignantes à l’acte d’investir tout en introduisant réellement la liberté d’initiative, rappelant que ce texte a permis la reconfiguration de l’AAPI avec la mise en place, fin octobre dernier, du guichet unique et des guichets décentralisés, ainsi que la plateforme numérique de l’investisseur comme outil garantissant la transparence des procédures et du traitement des dossiers des opérateurs économiques. 

Pour sa part, la directrice générale des impôts (DGI), Amel Abdellatif, a indiqué que les mesures contenues dans la loi de finances 2023 constituaient une continuité des dispositions prises par les pouvoirs publics ces dernières années en matière d’appui à l’investissement, à l’exportation et à la facilitation et l’harmonisation fiscales. «Plusieurs avantages ont été décidés dans le cadre de la loi de finances 2023, notamment ceux liés à l’exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP)», a-t-elle déclaré lors de cette rencontre, qui s’est tenue en présence de représentants du secteur bancaire et des assurances, des impôts et des Douanes. Ces mesures, qui s’ajoutent à celles prises dans le cadre des lois de finances 2021 et 2022, permettront d’encourager l’investissement et relancer l’économie nationale, afin de «créer un climat des affaires qui rassure les opérateurs de manière à promouvoir les activités de production». Il s’agit également d’encourager l’exportation et l’inclusion financière à travers notamment la finance islamique, selon la directrice. 

Parmi les mesures contenues dans la LF-2023 pour encourager la finance islamique, Mme Abdellatif a cité notamment l’exonération des banques de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dans le cadre des financements accordés aux ménages au titre de la Mourabaha, Istisnâa et Ijara tamlikia, pour l’acquisition ou la construction d’un logement, ainsi que de l’exonération de l’IBS des dépôts d’investissement pour une période de cinq ans. Lors de cette journée d’information, des responsables de banques publiques ont fait le point sur l’activité de la finance islamique au sein de leurs établissements respectifs. A ce propos, la cheffe de division de la finance islamique à la Banque nationale d’Algérie (BNA), Amina Athamnia, a fait savoir que le montant des dépôts avait totalisé 4 milliards de dinars, alors que le nombre de comptes bancaires a atteint les 31 000 comptes. De son côté, le directeur général du Crédit populaire d’Algérie (CPA), Ali Kadri, a relevé que les dépôts dans ce segment ont dépassé les 16 milliards de dinars, et ce, depuis le lancement de ce type de finances, fin 2020.

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