Le texte réclame ainsi «un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent» ainsi que «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages».
L’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer ce mercredi sur un projet de résolution demandant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Ghaza. Ce texte fait suite à l’échec d’une initiative similaire au Conseil de sécurité, bloquée par le veto américain en novembre. Les États-Unis avaient alors conditionné leur soutien à une trêve à la libération préalable des otages. Le projet actuel insiste sur un cessez-le-feu immédiat et permanent, accompagné de la libération de tous les otages sans conditions.
Le texte appelle également à un accès sûr et sans entrave à une aide humanitaire d’envergure, y compris dans les zones fortement touchées du nord de Ghaza. Il dénonce toute forme de privation délibérée de nourriture des populations palestiniennes et demande au secrétaire général de l’ONU de formuler des propositions pour garantir le respect du principe de responsabilité, via des mécanismes existants ou à créer. Par ailleurs, le projet souligne le rôle irremplaçable de l’Unrwa et exhorte Israël à permettre à l’agence de poursuivre ses opérations sans restriction dans les territoires palestiniens.
Israël a critiqué le texte, dénonçant ce qu’il considère comme des résolutions biaisées. L’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a reproché à l’Unrwa de glorifier le terrorisme, appelant à son démantèlement. Il a aussi accusé les Nations unies de perpétuer des préjugés contre Israël.
Sur le terrain, la Défense civile de Ghaza a rapporté qu’au moins 22 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées lors d’une frappe israélienne sur une maison dans le nord du territoire. Cette attaque, survenue près de l’hôpital Kamal Adwan, a été qualifiée de massacre par le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.