Les préparatifs s’accélèrent pour généraliser le paiement électronique dès l’année prochaine. Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, son collègue de la Poste et des Télécommunications, Sidali Zerrouki, et le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, ont tenu le 16 décembre une réunion de coordination sur le développement de l’usage des moyens de paiement électronique.
En présence des principaux acteurs concernés, la réunion s’inscrit dans le cadre du suivi périodique des actions liées au développement de l’usage des moyens de paiement électronique, conformément aux priorités nationales tracées par le président de la République, selon un communiqué rendu public à cet effet. Il s’agit à travers cette rencontre d’accélérer la généralisation des solutions de paiement électronique dès le début de l’année prochaine.
Lors de cette réunion, les représentants sectoriels ont d’ailleurs passé en revue les différents dispositifs et actions inscrits dans la feuille de route institutionnelle. L’accent a été mis sur le renforcement de la concertation entre l’ensemble des parties engagées dans cette démarche.
Le ministre des Finances n’a pas manqué d’insister sur ce point dans le but de moderniser les infrastructures du système de paiement national et diversifier les instruments de paiement accessibles aux usagers des services bancaires.
Pour cela, le plus important est le respect des échéanciers pour la finalisation du cadre réglementaire et des infrastructures de paiement ainsi que la formation des agents. M. Faïd a en effet insisté sur l’importance de respecter les délais fixés pour garantir un déploiement opérationnel dès le début de l’année 2025. Ce que la direction du Trésor public s’engage à assurer.
Réunion d’évaluation
En attendant la tenue d’une nouvelle réunion d’évaluation avant la fin de l’année pour faire un bilan final avant le lancement officiel des dispositifs, le ministre a rappelé l’impact positif attendu de ces initiatives sur les citoyens et les opérateurs économiques.
C’est le cas particulièrement en ce qui concerne l’assainissement de la sphère économique et la lutte contre l’informel. Mais également pour la mise en conformité du système financier national avec les normes internationales, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La réunion a permis de dresser une synthèse sur l’état d’avancement de la feuille de route pour le développement des paiements électroniques à fin novembre 2024.
Les discussions ont porté sur plusieurs priorités, à savoir la mise en œuvre du paiement instantané, la disponibilité des cartes bancaires, y compris les cartes sans contact, l’élargissement de l’usage du paiement mobile ainsi que la domiciliation des web-marchands, notamment les grands facturiers, détaille le communiqué. A noter qu’une campagne de vulgarisation par l’ensemble des acteurs concernés sera menée pour sensibiliser commerçants et consommateurs à l’adoption de ces moyens de paiement électronique.