Samedi 18 février, Journée nationale du chahid, les autorités locales, à leur tête le chef de l’exécutif, Ali Bouguerra, procédaient au niveau de la ferme Abdellaoui dans la commune de Sougueur à la mise en marche du gaz de ville au profit de 301 foyers non sans procéder, comme l’exige le rituel à l’allumage de la torche de circonstance érigée au niveau de cet ex-DAS domaine autogéré de l’Etat. Selon le communiqué de SDC Sonelgaz Tiaret, «il a été procédé au raccordement de 301 foyers à la ferme Abdelaoui après réalisation de 6,149 kilomètres en réseau transport alors qu’en parallèle, il y eut un raccordement au profit de 39 foyers au douar Faraa relevant de la commune de Sebt pour un réseau transport de 3,805 kilomètres». Outre le gaz de ville, les services de Sonelgaz ont réalisé des branchements en électricité rurale au profit de 16 autres familles à Sebt. Programmes de gaz de ville et d’électrification rurale à destination de zones d’ombres qui se poursuivent car a précisé, Mohamed Belarbi, dans une déclaration à El Watan : «Le financement est à 100 % étatique.»
Cela intervient au lendemain de ces mises en service et surtout d’une polémique vite contenue du fait d’un malentendu. Si pour les villageois qui nous ont contacté, «il y avait tromperie au lendemain de la visite du wali puisque le compteur témoin a été vite repris», pour Sonelgaz, «il y a de l’incompréhension dans l’esprit de certains puisque le programme est totalement financé par l’Etat et le client n’aura rien à payer». Seul inconvénient, «la présence dans les listes préalablement établies des habitations qui relèvent de l’habitat précaire donc non éligibles au raccordement jusqu’à assainissement du dossier par au moins 60 citoyens à la ferme Abdellaoui» précise encore le directeur. Les services de Sonelgaz s’attellent à réaliser les branchements individuels une fois l’APC de Sougueur aura formalisé le dossier avons-nous cru comprendre.
Cela intervient après les promesses faites par le wali en marge du lancement des travaux de ces projets énergétiques mais aussi de sa volonté d’assainir le contentieux fonciers et subséquemment de la délivrance de leurs actes aux citoyens que se soit dans le cadre des lotissements sociaux, ou relevant d’actes liés à l’habitat rural ou à l’exemple des 30 bénéficiaires de logements de type AADL réalisés par la CNEP. L’opération entamée il y a quelques mois pour assainir les actes du foncier se poursuit et constitue à ne pas douter la pierre angulaire de tout le processus de développement à Tiaret.