la fontaine publique Aïn Al Qods, à Aïn Reggada, commune située à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Guelma, plus exactement en bordure de la RN20, qui traverse cette agglomération, et reliant Guelma à Constantine, connaît une affluence remarquable depuis sa mise en service.
Une affluence de voyageurs certes, en cette période caniculaire, mais aussi pour la symbolique qu’elle porte. «Ce sont des hommes et des femmes de Aïn Reggada qui ont financé ce projet. Les dons ont été collectés dans tout le village. Chacun a donné ce qu’il a pu. Et voilà le résultat. C’est une fierté pour nous», a déclaré un habitant de cette ville, visiblement satisfait et convaincu des bienfaits de ce projet et de la symbolique qu’il porte.
«La solidarité des habitants et l’adhésion à ce projet est une preuve que nous pouvons faire beaucoup de choses d’utilité publique», a ajouté notre interlocuteur venu lui aussi remplir quelques jerricans d’eau durant la soirée. Bien évidemment, une autre symbolique et pas des moindres caractérise cette fontaine, d’autant qu’elle a été construite à l’image de Qubbat As-Sakhrah ou le dôme du rocher, à ne pas confondre avec la mosquée Al Aqsa d’Al Qods en Palestine occupée.
En effet, les matériaux et le bon goût des concepteurs sont la particularité de cette belle fontaine au dôme doré, qui ne passe pas inaperçue sur cette route très fréquentée de jour comme de nuit. Une fontaine en marbre blanc bien éclairée la nuit et dotée de faïences et de robinetteries choisies. Les deux drapeaux, algérien et palestinien, ont été incrustés sur les piliers, à l’entrée de la fontaine surplombée par l’inscription Aïn Al Qods en langue arabe.
Notons enfin que la mise en service de cette fontaine publique à Aïn Reggada remonte au 7 mars 2024. «La période des grandes chaleurs risque de réduire le débit de l’eau dans les robinets», affirment des habitants. Nous l’aurons compris, il faudra prévoir une solution technique pour éviter l’assèchement.