Exposition collective «Lumières croisées» à la galerie Hala à Alger : Un beau voyage au cœur de l’histoire

22/07/2024 mis à jour: 23:10
APS
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L'explosition collective «Lumières croisées» a enchanté le public

«Lumières croisées», une exposition collective de photographies, animée par une pléiade d’artistes-photographes, a été inaugurée, samedi à Alger, dans des thématiques singulières qui mettent en valeur quelques aspects de la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien matériel et immatériel.
 

Visible jusqu’au 8 août à la galerie d’art Hala, récemment ouverte à El Mouradia et qui accueille ainsi «son troisième événement artistique», l’exposition met en valeur les œuvres de Rachid Ayadi, Khelil Benamara, Samir Djama, Abdelouahab Derder, Mustapha Khayal, Akram Menari, Belkacem Mustapha Mesbahi, Sidahmed Menasria et Mohamed El Amine Taïbi. 

Offrant généreusement au regard du visiteur plusieurs haltes qui ont constitué ce beau voyage au cœur de l’histoire, la culture et l’ancestralité, les artistes-photographes ont déployé près de 60 œuvres dans des formats moyens ou grands, en noir et blanc ou en couleurs, suggérant des lectures plus approfondies car rappelant la densité du patrimoine culturel   algérien, transmis à travers les générations.

 Présent avec sept planches en couleurs, Rachid Ayadi, prône les us et coutumes du grand Sud algérien, à travers une série de photographies, rendues abstraites par une technique de floutage hautement appréciée, que le visiteur pourra notamment découvrir dans, Victoire, La danse de la paix, Diwane, Violon du sentiment, La mélodie, Voyage spirituel et Oud. D’un autre côté, la dizaine d’œuvres de Khelil Benamara restitue le patrimoine matériel bâti, avec, entre autres planches, Zaouia Sidi Ahmed Abdi et Ecole coranique de la maison Sidi El Haouès M’Chounech aux Aurès, ainsi que, Ruines de l’ancienne bâtisse Chetma, Mausolée africain des Zibans, Oasis Djemoura ou encore Ancien village Lichana» dans la région de Biskra donnant un avant-goût de son prochain ouvrage, une œuvre entre grand livre et portfolio dédiée aux différents sites et quartiers de la Capitale Alger, Samir Djama présente de ce projet, une dizaine de photographies de format standard (A4), ainsi qu’une deuxième thématique sur «Les poteries d’Algérie». Abdelouahab Derder a, quant à lui, choisi de mettre en valeur, au-delà de la beauté architecturale de Djamaâ El Djazaïr, quelques concepts en lien avec la symbolique existentielle et la femme, comme source de toutes les  inspirations.

 L’espoir, portrait d’une vieille femme, Gestuelle de mains de femmes  et Charme et beauté, figurent parmi les planches exposées par l’artiste. Sous le focus prolifique de Mustapha Khayal, le visiteur appréciera notamment, Le palais Kourdane (Laghouat 2020), Village Menaa (Aurès 2019) et  Fantasia et cavaliers, alors que le jeune Akram Menari de Kasr Chellala, présent avec cinq planches, dédie son œuvre à la fantasia et au patrimoine équestre des villes de Naâma, Bou Saâda et Tiaret. Déployées sur du papier «fine-art / aquarelle» dans les formats moyens, A2 et A3+, le plus jeune des exposants, Belkacem Mustapha Mesbahi, a  soumis à l’appréciation des visiteurs dix de ses œuvres, exprimant les thématiques de «L’Espoir», avec six œuvres en noir et blanc dont, Hommage aux enfants des camps des réfugiés sahraouis de Boujdour, L’enfant de l’ombre et Sable voyageur et La couleur Bleue, (quatre planches en couleurs) symbolisant la vie. Sid Ahmed Menasria, directeur artistique et organisateur de cette exposition avec le maître des lieux, le galeriste Ali Djerri, a pour sa part préféré promener son regard pertinent et pointu sur La danse des guerriers de Sbiba, La clôture du Sboue de Timimoun et La sortie des pêcheurs, entre autre, ainsi qu’une série de planches dédiées à la femme  du Nord et du Sud algérien. 


Mohamed El Amine Taïbi, a, de son côté, choisi de mettre en avant la grande ville d’Oran, dont il est issu, à travers une thématique qu’il a intitulé, Symboles de la dynamique de la ville d’Oran, déployant pour ce faire cinq triptyques dans lesquels il traite les détails architecturaux  tout en jouant sur l’abstraction et la notion d’échelle. Parmi les triptyques proposés par l’architecte de formation et décorateur d’intérieurs Mohamed El Amine Taïbi, «Cliché», «Art déco.» et «Entrelacs». 

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