L'explosion de bipeurs piégés au Liban a causé la mort d'au moins 11 personnes et blessé environ 2700 autres, principalement des membres du Hezbollah, selon un bilan provisoire. Cet événement a ravivé les tensions entre le Hezbollah et Israël, plusieurs indices pointant vers une opération secrète israélienne. Les explosions ont eu lieu simultanément dans plusieurs régions du pays, notamment dans des bastions du Hezbollah, une organisation islamiste combattant Israël.
Le Hezbollah, par la voix de ses responsables, a juré de venger cette attaque, qualifiant l'opération d'« acte criminel » et promettant un « juste châtiment » envers Israël. Parmi les victimes identifiées figurent plusieurs combattants du Hezbollah, dont Mohammad Mahdi Ammar, fils du député libanais Ali Ammar, ainsi que Hussein Mentech, Mohammad Abbas, Abbas Menhem, Hussein Fakih, Hassan Yassine, Mahdi Samhat et Abbas Yassine. En plus des combattants, trois civils, dont deux enfants, Fatima Abdallah (10 ans) et Mohammad Bilal, ont également perdu la vie. Une infirmière, Atta Ali Mubarak Al-Dirani, fait aussi partie des victimes civiles.
L'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, a été grièvement blessé, perdant un œil et risquant de perdre l'autre. Il sera évacué vers l'Iran pour y recevoir des soins médicaux. D'autres personnalités liées au Hezbollah ont également été touchées, notamment les fils d'un haut responsable de sécurité, selon une source proche de l'organisation.
Cette attaque complexe, évoquant un scénario digne d'un film d'espionnage, pourrait encore exacerber les tensions dans la région, déjà marquée par des affrontements réguliers entre le Hezbollah et Israël.