Aujourd’hui, près de 740 000 candidats ont rendez-vous avec les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM). Pour cette session de juin 2022, craintes et assurances feront l’actualité de ces trois prochains jours dans l’espoir que cet examen se déroule sans grands incidents.
C’est le grand jour pour près ces candidats qui devront passer obligatoirement l’examen de fin de cycle moyen (BEM) afin de garantir leur passage au palier du secondaire. Pour la réussite de ce rendez-vous pédagogique, 2800 centres d’examen ont été mobilisés.
Les candidats seront examinés, trois jours durant, soit du 6 au 8 juin, dans neuf matières, en sus de la langue amazighe pour les élèves concernés. En réponse aux craintes des parents quant aux éventuelles surprises dans les sujets, Abdelhakim Belabed, ministre de l’Éducation nationale, avait rassuré, comme chaque année d’ailleurs, que les épreuves ne porteront que sur les leçons dispensées en classe.
Dans ce sens, il est à rappeler que les parents d’élèves et les syndicats avaient alerté quant aux fausses déclarations quant à l’achèvement du programme. Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, avait relevé cette problématique où les commissions de wilaya chargées du suivi et de l’évaluation de l’avancement du programme donnaient des taux «surestimés» de l’achèvement des cours, d’où la difficulté des sujets relevée chaque année.
Pour ce qui est des horaires des épreuves, les centres d’examen seront ouverts à 7h30 pour permettre aux candidats de présenter leurs documents nécessaires, à savoir la carte d’identité nationale et la convocation. Comme d’habitude, les téléphones portables seront interdits à l’entrée.
Lors de la dernière conférence nationale par visioconférence, M. Belabed a insisté sur la discipline et le respect de l’heure d’ouverture officielle des centres d’examen par les encadreurs et les candidats aux épreuves du BEM et du Baccalauréat. Il a affirmé qu’il veillera personnellement sur le déroulement de ces deux examens, dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres, mettant en avant les nouvelles mesures prises par l’Etat pour la lutte contre la fraude et l’intensification des efforts pour préserver la crédibilité des examens. Il est à rappeler également que les tentatives de fraudes et de divulgation des sujets sur les réseaux sociaux sont passibles de lourdes peines.
Les dernières instructions du ministère de la Justice aux procureurs de la République font part de l’installation d’une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque cour, à l’effet de prendre les mesures nécessaires à la prévention et à la lutte contre la fraude et les fuites des sujets d’examens, notamment à travers le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Des peines de 1 à 3 ans de prison et des amendes de 100 000 à 300 000 DA seront infligées aux mis en cause. Pour la réussite de ces examens, Abdelhakim Belabed avait également fait état d’une augmentation de 100% de la valeur financière du repas au niveau des centres d’examen, de collecte et de correction, et ce, après accord du Premier ministre.
Il est à signaler que malgré la tendance baissière de la pandémie de Covid-19, le protocole sanitaire et les mesures préventives contre le coronavirus seront adoptés durant ces épreuves pour la 3e année consécutive.